Pour commencer par une visite du fort du Vert-Galant, il faudra se rendre sur le site de la ville ou de l’office de tourisme pour connaître les dates de visite. Comme le précise un panneau à l’entrée du site, l’accès est limité aux jours de spectacle, d’expositions, de visites organisées ou de commémorations. Il faudra donc se garer sur le parking de l’estaminet La Cantine, juste après l’ancienne ligne de chemin de fer.
Avant de démarrer, il faut savoir que 92 hommes ont été fusillés dans ce lieu entre le 4 octobre 1941 et le 23 février 1943. L’histoire détaillée du site est disponible avec le parcours. On prend ensuite la direction du pont du Vert-Galant que l’on traverse après avoir aperçu un premier blockhaus dans un champ à notre gauche. Douze ouvrages de ce type sont annoncés sur notre itinéraire.
On emprunte ensuite la rue de Quesnoy jusqu’au panneau signalant le cimetière militaire allemand ; 2 348 soldats tombés pendant la Première Guerre mondiale y reposent. Avec des enfants, on peut rechercher les différents grades indiqués sur les croix : Gefreiter (caporal), Unterofficier (sous-officier), Infanterist (fantassin), Kanonier (artilleur) ou simple Soldat.
Nous continuons notre route par le chemin de terre qui nous mène jusqu’à la route de Comines que l’on traverse pour arriver aux serres Grave, chemin des Trois Tilleuls. À l’angle : la chapelle de la Treille mérite un arrêt. Propriété de la famille Catry, elle a été détruite par les Allemands en 1918 et reconstruite en 1920 comme l’indiquent les médaillons insérés dans le fronton. On passe ensuite devant l’ancienne brasserie de la famille, en cours de restauration.
Nous enchaînons à droite, en prenant le chemin de la Forte-Cour où l’on croise un deuxième blockhaus. Au bout, on prend à droite mais c’est là qu’il faudra tourner à gauche pour la version longue de 17 km. On rejoint la chapelle du Bihamel récemment restaurée à l’initiative de sa propriétaire, Bernadette Gontier.
On traverse la route pour rejoindre, par une longue drève, l’ancienne ferme du Cliquenoy, devenue salon de réception. La guinguette L’Amusette (ouverte du mardi au dimanche de 15 h 30 à 22 h 30) se trouve à deux pas. On rejoint ainsi le pont du Vert-Galant par la rive droite puis on le traverse à nouveau pour revenir à notre point de départ. À l’aller, comme au retour, il est nécessaire de marcher sur la route sur cette portion, les bas-côtés n’étant pas toujours défrichés. Prudence donc !
La prochaine visite du fort du Vert-Galant est prévue le 7 septembre. Puis ce sera les 21 et 22 septembre dans le cadre des Journées du patrimoine.
Les tracés commentés sont téléchargeables et disponibles en version papier à l’office de tourisme du Val-de-Deûle.
Source
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