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Faut-il oui ou non se passer définitivement des cirques à Coulommiers ? C’est la question que se pose Laurence Picard, la maire de la commune, après l’occupation illégale du cirque Zavatta sur le site du foirail de la Sucrerie. Les circassiens qui devaient être initialement accueillis du 17 au 21 octobre, sont finalement arrivés dès le 15, après une négociation avec la municipalité et ne sont toujours pas repartis.
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« Un sentiment d’impuissance »
Une attitude qui agace fortement l’élue, laquelle a décidé d’entamer une procédure de référé en urgence auprès de la justice pour demander leur départ. « Les forains ont toujours un bon prétexte pour de ne pas bouger, comme un véhicule en panne, par exemple, relate Laurence Picard, en colère. Le 27 octobre, se déroulait la brocante, au même endroit de l’implantation du cirque. Bientôt, à la Sucrerie, nous accueillerons le salon du tatouage… Il faut absolument que le cirque s’en aille. Les lieux ne sont pas adaptés pour ces deux événements en même temps. »
Et d’ajouter : « les maires se sentent impuissants face à cette situation. Malgré le référé en urgence, le temps que la préfecture déploie les forces publiques pour les déloger, les circassiens, qui connaissent bien les règles, jouissent d’une totale impunité. »
Et ce n’est pas la première fois que la Ville peine à faire partir un cirque. « Une année, ils nous menaçaient de lâcher les fauves devant la mairie ! »
Les animaux interdits
Une deuxième entorse au contrat de départ. Car, en plus de grignoter sur le calendrier prévu, le cirque Zavatta ne respecte pas ses engagements et outrepassent ses droits en programmant des numéros avec des bêtes. Ce que la municipalité interdit, dans le cadre de la protection animale. Mais alors, pourquoi continuer à accueillir les cirques à Coulommiers ? « C’est une véritable mascarade car on est dans l’obligation de les recevoir, en raison de leur droit à vivre de leur travail, explique la maire. Mais je ne veux plus les recevoir, en dehors de la saison culturelle (car il ne faut pas faire d’amalgame, il existe de très beaux cirques aussi). Je n’ai plus confiance. Les services de l’Etat savent que les cirques sont maintenant persona non grata à Coulommiers ! »
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