, La ligne 11 du métro parisien met le cap vers l’est de la Seine-Saint-Denis

La ligne 11 du métro parisien met le cap vers l’est de la Seine-Saint-Denis

La ligne 11 ligne du métro qui reliait depuis les années 1930 Châtelet, dans le centre de Paris, à Mairie-des-Lilas, en Seine-Saint-Denis, poursuit sa route à l’est. En ce jeudi 13 juin, son prolongement jusqu’à la gare du RER E Rosny-Bois-Perrier entre en service, après sept ans et demi de travaux.

D’une longueur de 6 km, dont 5,4 km en exploitation commerciale, il comprend six nouvelles stations, dont une aérienne (Coteaux-Beauclair) intégrée à un viaduc de 580 m de long, et sept ouvrages annexes. Le gain de temps, notamment pour les habitants des cinq communes traversées (Les Lilas, Romainville, Noisy-le-Sec, Montreuil et Rosny-sous-Bois) est appréciable. Depuis la nouvelle station La Dhuys, en limite de Montreuil, Noisy-le-Sec et Rosny-sous-Bois, 21 minutes suffiront désormais pour rejoindre Châtelet contre 50 auparavant.

Prolongement de la ligne 11

Un tunnel de 3 km et quatre stations réalisés par NGE

Pour réaliser cette extension, la RATP, co-maître d’ouvrage avec Ile-de-France Mobilités, a attribué trois principaux lots de génie civil.

Le plus important (267 M€ HT) a été notifié en 2016 au groupement NGE Génie Civil (mandataire), Demathieu Bard, Implenia et Pizzarotti. Il portait sur le creusement d’un tunnel de trois kilomètres (200 000 m3 de déblais évacués et 12 796 voussoirs posés), la réalisation de quatre stations souterraines situées entre 20 et 25 m de profondeur -deux réalisées en excavation traditionnelle et deux en tranchée ouverte- et de trois puits de ventilation. Sur cette section, la RATP avait confié la maîtrise d’œuvre à l’équipe composée de Systra, Richez_ Associés et Artelia.

La « boucle de Rosny »

Toujours en 2016, Razel-Bec (mandataire) pour le génie civil et Sefi-Intrafor pour les parois moulées avaient remporté le marché dit de la boucle de Rosny (72 M€ HT). Les travaux (sous maîtrise d’œuvre de l’ingénierie de la RATP) ont consisté à construire une tranchée couverte courbe de 1,6 km de long, de 8 à 9 m de large, à une profondeur comprise entre 5 et 10 m, autour du centre commercial Rosny 2, l’un des plus grands de la région parisienne, avec là aussi 200 000 m3 de terres évacués. Ce lot intégrait également la construction d’une station et d’ouvrages annexes.

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Les codes du métro aérien parisien

Enfin, le viaduc et sa station aérienne ont été construits par Bouygues TP avec Soletanche Bachy France/EFF (Entreprise française de fondations)/Victor Buyck Steel Construction (36,7 M€ HT).

Conçu par Marc Mimram, cet ouvrage permet de franchir l’important dénivelé entre le plateau de Romainville et Rosny 2. Il reprend les codes du métro aérien parisien avec la verrière tout en transparence de la station et sa colonnade métallique. Le tablier de 1165 t repose sur 42 piles d’une hauteur variant de 5,5 m à 7 m : 38 en acier moulé et 4 quatre en béton au niveau de l’échangeur autoroutier A86/A3/A103.

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Ce prolongement a par ailleurs nécessité la construction d’un nouvel atelier de maintenance assurée par Léon Grosse pour 40 M€. L’équipement de 35 000 m2 (avec là aussi l’ingénierie de la RATP comme maître d’œuvre) se situe à Rosny-sous-Bois, en bordure de l’A86.

23,5% du financement apportés par la Société des Grands Projets

Parallèlement à ces travaux, la RATP a engagé à partir de 2020 la modernisation des stations existantes de la ligne 11-réhaussement des quais, créations de nouveaux accès extérieurs, mise en accessibilité- pour 214 M€. Ce coût s’ajoute à celui de 1,084 Md€ (valeur 2014) de l’infrastructure nouvelle. Cet investissement global de près de 1,3 Md€ a mobilisé six financeurs : la région Ile-de-France (42,8 %), la Société des Grands Projets (23,5 %), l’Etat (18,4 %), le département de la Seine-Saint-Denis (4,9 %), la Ville de Paris (4,7%) et la RATP (5,7%) qui a aussi contribué à hauteur de 26% à l’acquisition des nouvelles rames par Ile-de-France Mobilités pour 310 M€.

Source

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