Les travaux de restauration du château de Plaisir (Yvelines) et de son pigeonnier doivent démarrer en fin d’année 2024. Pour financer une partie de ce projet d’ampleur, la Ville de Plaisir va lancer une souscription publique avec la Fondation du patrimoine, organisme dont la mission est de sauvegarder et valoriser le patrimoine français, comme elle l’avait fait pour la rénovation de l’église Saint-Pierre (2011-2013).
Construit au XVIIe siècle sous le règne de Louis XIII et classé aux Monuments historiques depuis 1961, le château de Plaisir accueille le conservatoire et la médiathèque. Mais cet édifice a besoin de gros travaux : reprise des façades, changement des huisseries, isolation acoustique, plomberie, électricité ou bien mise aux normes pour les personnes à mobilité réduite…
En très mauvais état, le pigeonnier est lui aussi concerné par ce chantier. La Fondation du patrimoine va collecter les dons des habitants et entreprises.
« Selon le montant qu’on arrivera à collecter, la Fondation du patrimoine abondera avec une participation de sa part. »
Le montant global de l’opération est estimé à 8,45 M€. La Ville compte sur des subventions pour financer une grande partie de l’opération.
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Le conservatoire et la médiathèque vont déménager
Durant les deux ans de travaux, le conservatoire sera accueilli à la maison de la Haise. La médiathèque va, elle, déménager définitivement. En attendant sa reconstruction en lieu et place de l’école maternelle Marc-Laurent, l’équipement culturel sera d’abord installé provisoirement dans les locaux de l’école maternelle Alphonse-Daudet.
« Les travaux [d’aménagement] ont commencé en juillet pour une ouverture de la médiathèque provisoire en janvier 2025 », détaille Bernard Meyer, adjoint au maire chargé des Relations citoyennes et de la Voirie. Ils sont financés par l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines à hauteur de 200 000 M€.
Une nouvelle médiathèque à construire
La médiathèque devrait rester dans ces locaux environ « trois-quatre ans », selon la maire Joséphine Kollmannsberger, avant de rejoindre son emplacement définitif. « Saint-Quentin-en-Yvelines est en train de travailler sur cet équipement, indique l’élue. On en saura beaucoup plus au mois d’octobre sur ce projet. » L’agglomération doit en effet choisir le projet définitif à la rentrée.
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