Clémentine Autain, candidate LFI à sa succession en Seine-Saint-Denis, regrette des divisions internes « pas à la hauteur de l’histoire » et assure qu’ii y beaucoup d’autres candidats possibles pour être premier ministre en cas de victoire du nouveau Front Populaire aux législatives anticipées.
La gauche affiche son union et ses divisions, une semaine après une alliance accouchée aux forceps, premier meeting du Front Populaire lundi à Montreuil avec sur la photo des candidats dissidents comme Raquel Garrido mais pas Jean-Luc Mélenchon. Clémentine Autain, candidate à sa succession, échappe à la purge des voix critiques de la direction de LFI. En revanche, Raquel Garrido et Alexis Corbière n’ont pas été investis par LFI, dans leur circonscription largement remportées en 2022..
« Je regrette vivement cette décision de la France Insoumise, parce qu’elle est injuste vis avis de mes amis, qui n’ont pas démérité mais qui ont eu raison trop tôt en critiquant la direction. Je le regrette aussi parce que c’est une entaille dans la formidable union, qui nous plaçait à hauteur de l’histoire. Quand Jean Luc Mélenchon a dit : « il faut jeter les rancunes à la rivière », je me rends compte que ce sont de toutes petites bassesses qui mettent en péril notre image, notre crédibilité. »
Quel premier ministre en cas de victoire de la gauche ? « Jean-Luc Mélenchon s’est disqualifié », répond Clémentine Autain qui assure qu’il y a de nombreux candidats possibles dont François Ruffin, et elle-même.
« Il y a un besoin d’un nouveau souffle, trouver la voie de l’apaisement, on est dans un moment de fièvre, la société sombre dans l’inquiétude, la division avec un pouvoir comme un canard sans tête. L’urgence c’est de pouvoir offrir aux Françaises aux Français un choix de société pour se projeter. »
« La première mesure, sera probablement l’abrogation de la réforme des retraites« , assure la députée LFI, avec un retour progressif à 62 ans puis 60 ans.
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