Argenteuil (Val-d’Oise) affiche ses ambitions en matière de deux-roues ! Venu inaugurer l’atelier d’apprentissage à la réparation de vélos, mis en place par Transilien Sncf avec l’association SoliCycle, à la gare du Val d’Argenteuil, mardi 11 juin, le maire, Georges Mothron (Dvd), a souligné tout le bien qu’il pense de ce dispositif.
Il en a profité pour faire le point sur le plan vélo mis en place à Argenteuil fin 2021.
« Les transports représentent, en France, le premier poste émetteur de gaz à effet de serre et la moitié de ces émissions sont produites par les déplacements en voiture particulière. Face à l’urgence climatique et à la crise énergétique, nous devons agir. Le vélo offre une alternative simple et efficace au tout-voiture pour accompagner, dès maintenant, la transition écologique et réduire notre empreinte carbone ».
« Un choix couronné de succès »
L’élu explique que la Ville s’est engagée en matière de deux-roues via un premier plan vélo. Il s’est traduit par 3,7 km de pistes ou bandes cyclables : boulevard des Martyrs-de-Châteaubriand, Rd48, boulevard Héloïse, transformation de l’accès au chemin de halage en voie verte.
La Ville a renforcé, avec ses partenaires, l’offre de services : 150 places de stationnement ont été créées ainsi que des abris et des consignes sécurisés en gare (20€ par mois). Quatre nouvelles stations Vélib’ (dont une à côté de la gare du Val) sont venues s’ajouter aux trois premières mises en place en 2019.
« Ce choix fait en 2019 a été couronné de succès puisque nous avons comptabilisé 6 000 courses en 2024 soit une hausse de 60% par rapport à 2023 pour un usage essentiellement communal. On espère que ça va perdurer. C’était un pari. On n’a pas mis en place ces stations pour rien », se réjouit Jean-François Ploteau, adjoint au maire (Transports, mobilité et développement durable).
« Il est désormais possible via les pistes cyclables existantes de relier la gare du Val au parc d’activités du Val d’Argent en six minutes en Vélib et la maison des impressionnistes en dix minutes », insiste le maire.
Six bornes d’autoréparation de vélo ont été mises en place. La Ville s’engage à « poursuivre cette dynamique » avec un nouveau programme : une station Vélib’ au niveau de l’hôpital et de nouveaux itinéraires vélos.
« Nous travaillons également à la valorisation du chemin de halage dans le quartier d’Orgemont », insiste Georges Mothron, qui met enfin en avant le projet Canopée sur l’avenue Gabriel-Péri.
Ce programme urbanistique d’envergure vise en substance à enlever deux voies de circulation automobile au bénéfice de nouvelles pistes cyclables, avec la création de végétaux et des plantations d’arbres. Présente à l’inauguration, l’association Mieux se déplacer à bicyclette (Mdb) estime qu’Argenteuil est une ville où
« l’univers de la voiture reste prégnant mais c’est un bon début. Ce n’est pas encore le nirvana ni la révolution pour les cyclistes mais on note depuis 2021 une volonté de la municipalité d’y aller. On les remercie et on les encourage à aller encore plus loin », souligne Catherine Christin, correspondante du Mdb local.
Le point noir pour les cyclistes demeure le pont d’Argenteuil, où « les risques sont accrus, mais ce sont les Départements du Val-d’Oise et des Yvelines qui se renvoient la balle ». En revanche, le projet Canopée a leur soutien total.
Yoann : « C’est bien de prendre le vélo pour les petites distances »
Venu de Sartrouville (Yvelines), Yoann, 35 ans, a ressorti son vieux Vtt de la cave, avec l’idée de se remettre à pédaler.
« C’est bien de faire un peu de sport et d’éviter de brûler de l’essence pour faire de petites distances », confie le trentenaire.
Seulement voilà, son vélo n’avait pas servi depuis très longtemps et il avait besoin d’une bonne révision.
« Quand un ami m’a dit qu’il avait fait réparer son vélo dans un atelier en gare d’Achères (Ndlr, avec VéloServices), je me suis renseigné sur le site et j’ai vu qu’un atelier du même genre avait lieu en gare du Val-d’Argenteuil. Ça fait longtemps que je ne l’ai pas utilisé et il avait besoin d’entretien. Les chambres à air étaient mal positionnées, le dérailleur mal réglé, les pneus sous-gonflés. »
Yoann a profité de cet atelier gratuit, déjà mis en place dans une quinzaine de gares d’Île-de-France, d’avril à octobre (hors mois d’août) et qui se donne pour objectif d’accompagner les Franciliens qui repensent leurs mobilités.
Le réparateur en a profité pour expliquer à Yoann comment on règle la hauteur de la selle.
« Si elle est trop basse, comme font beaucoup de jeunes, on s’abîme le dos ».
« Ce sont de petites réparations basiques, pour lubrifier une chaîne, changer des pièces, les patins, la gaine de frein, le câble du dérailleur, tout les consommables qui s’usent », confie Alban Fairier, coordinateur de l’association SoliCycle, qui sera encore présente les 25 juin et 2 juillet.
« Réparations basiques »
Pour les interventions plus importantes, il convient de se rendre dans un atelier fixe. Celui de SoliCycle est à Bezons.
« Ces ateliers correspondent à l’image que veut donner la Sncf. Faire en sorte que ce soit plus facile au quotidien d’utiliser son vélo pour se déplacer, ça passe par ces ateliers de réparation, mais aussi des trains à l’heure et propres, ainsi que des garages à vélo », explique Philippe Mouly, le directeur des lignes Rer A, J, L du réseau Transilien.
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