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« C’est un sujet dont on parle depuis 2023 et il est désormais temps d’accélérer. » La phrase est signée Julien Gondard, le maire de Fontainebleau (Seine-et-Marne), concernant le développement et la modernisation du réseau de vidéoprotection dans la ville. Actuellement, la cité impériale est dotée d’une quarantaine de caméras, mais qui sont, de l’aveu de l’édile, « d’ancienne génération » et plus vraiment adaptée, ni en nombre suffisant.
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Fontainebleau veut moderniser et étendre son réseau de caméras
Objectif annoncé : doubler le nombre de caméras pour le moment déployées pour renforcer le maillage et remplacer celles devenues obsolètes. Ce projet d’ampleur – une enveloppe de près de 800 000 € est évoquée – va commencer à se concrétiser avant la fin de l’année, avec la création d’un centre de supervision urbain (CSU).
« Avec ce nouvel équipement, l’ambition est de réaliser des actions opérationnelles, en guidant, en temps réel, les interventions sur le terrain lorsque c’est nécessaire », détaille Julien Gondard.
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Dans les rangs de l’opposition, Cédric Thoma indique être favorable à un tel déploiement, mais estime que les emplacements doivent être réfléchis. « Il faut des caméras dans des lieux où il y a une vraie nécessité, comme les points de deal, ou en centre-ville, ou des rixes sont souvent constatées, comme dans le secteur de la ‘rue de la soif’ (rue du Coq-Gris, ndlr) ».
Et d’ajouter : « Ces caméras ne doivent par ailleurs pas se substituer à une présence humaine sur le terrain et il faudra relier ce CSU aux caméras des bailleurs… » Selon le maire, un travail est réalisé avec la police nationale, afin de déterminer les emplacements des futures caméras » là où le besoin est réel. «
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Débat autour de la reconnaissance faciale…
Mais pour l’élu d’opposition, un autre point interroge dans ce projet : la mention d’une possible utilisation de la reconnaissance faciale, mentionnée dans un document de présentation de l’extension et de la modification du dispositif de vidéoprotection, produit par la commune.
Vidéoverbalisation : des sites spécifiques
Si l’emplacement des futures caméras de vidéoprotection n’est pas encore totalement arrêté, les dispositifs qui seront munis de la fonction vidéoverbalisation le seront à des emplacements précis, notamment en centre-ville, où les stationnements gênants sont le plus souvent observés. Par exemple dans le secteur de la place de l’Étape, de la place d’Armes, de la place Napoléon ou de la place de la République, mais aussi près d’établissements scolaires ou d’équipements publics comme le conservatoire de musique
« La Ville a lancé un appel d’offres qui le mentionne alors que c’est quelque chose d’illégal, sauf dans certains lieux comme les aéroports », rappelle Cédric Thoma. Pour Julien Gondard, ce document a été réalisé à une époque où des villes envisageaient des tests de reconnaissance faciale.
« Nous ne sommes évidemment pas hors du cadre légal, et dans la mesure où cet outil est illégal aujourd’hui, il n’est évidemment pas retenu », répond le maire de Fontainebleau, qui précise que « les prestataires la mentionnent dans leurs documents, car ils peuvent être amenés à l’intégrer dans des projets pour des sites sensibles. »
En revanche, le document mentionne la reconnaissance de plaques d’immatriculation. Un dispositif qui doit notamment permettre la mise en place de la vidéoverbalisation, pour des infractions à la circulation ou au stationnement, « par exemple les véhicules en double file au niveau de la rue Grande », illustre Julien Gondard (lire aussi l’encadré).
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Déploiement des caméras en 2026
Réponse de Cédric Thoma : « On a déjà la sulfateuse à PV alors ça suffit : les caméras doivent sécuriser la ville, pas servir à remplir ses caisses. » Le chef de file de l’opposition s’étonne également du délai quant à l’installation des caméras, annoncé de longue date.
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D’après le calendrier évoqué, après la création du CSU d’ici au mois de décembre, l’année 2025 sera marquée par le développement de la fibre pour le raccordement des caméras, avec un coût estimé à 300 000 €. Le remplacement des caméras obsolètes et l’installation des nouvelles sont quant à eux évoqués courant 2026.
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