Au seuil de la forêt urbaine, une nouvelle école a été inaugurée à Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne) vendredi 29 août 2025. Ses couloirs blancs et ses salles impeccables ont reçu, deux jours après, les 130 premiers élèves de maternelle et d’élémentaire.
Maternelle et élémentaire
L’établissement, d’une capacité de 625 personnes, comprenant élèves et personnel, s’étend sur une surface totale de 5 026 m². Il comporte 18 classes, dont 7 classes de maternelle et 11 classes d’élémentaire. Restaurant, espaces pour le périscolaire, cour préau et même jardin pédagogique, cette nouvelle école dispose de tous les équipements nécessaires. Mais elle a surtout été pensée pour être adaptable, « permettant une réversibilité des aménagements en fonction des besoins pédagogiques », indique la mairie.
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Financés grâce à la participation de la Région Île-de-France, une salle et un grand plateau multisport de respectivement 300 et 970 m2, complètent l’ensemble. Ils profiteront aux enfants, mais également aux associations, en dehors du temps scolaire.
La dernière école de Bussy ?
Lors de l’inauguration, le maire, Yann Dubosc, s’est ému :
Une page se tourne. Cette école marque une étape dans la construction de la ville.
Le mal nommé « GS13 » (il s’agit en réalité du 12e groupe scolaire) est la dernière école prévue. Si un 14e établissement était évoqué jusque-là, il ne serait finalement pas nécessaire, explique la ville. Il faut dire que les prix de l’immobilier rendent difficile l’accession aux primo-accédants qui ont souvent des enfants en bas âge.
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« Nous sommes dans la dernière phase du développement de la ZAC du centre-ville de Bussy », a confirmé Laurent Girometti, directeur général d’EpaMarne-EpaFrance. Bien qu’il reste à terminer celle du Sycomore et la zone économique de la Rucherie, la ZAC historique de Bussy, de 180 hectares et de 9 000 logements, démarrée il y a 30 ans, arrive à son terme.
Un projet à 24 millions d’euros
La dernière école donc, peut-être aussi pour une question de coût. Les écoles, même financées avec la contribution de l’aménageur public, EpaMarne, grâce aux recettes générées par l’urbanisation, coûtent cher. Ici, le montant total de cette réalisation assurée par le constructeur Demathieu Bard est de plus de 24 millions d’euros dont 12,5 millions financés par l’aménageur, 350 000 par la Caf, 320 000 € par le Département de Seine-et-Marne et 64 000 € par la Région Île-de-France. Ce qui laisse quand même une facture non négligeable de 11 044 627 € à la ville.
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Les acteurs présents à l’inauguration se sont félicités de la qualité du bâtiment, en structure bois et fait de matériaux biosourcés, qui répond à toutes les normes environnementales. Une qualité profitable pour le bon apprentissage des écoliers, a souligné le député de la 8e circonscription, Arnaud Bonnet (Vert) : « On sait combien il est difficile de rénover l’existant. C’est une chance d’avoir un bâtiment neuf et nous nous devons d’œuvrer pour que tous les enfants puissent avoir une même qualité d’accueil ».
En mémoire d’un héros
Un bâtiment « exemplaire », à l’image de la personne à qui la mairie a choisi de rendre hommage. Ce dernier groupe scolaire s’appelle en effet l’école Arnaud Beltrame, en mémoire de ce colonel de gendarmerie qui donna sa vie pour sauver une otage lors de l’attaque terroriste islamiste du 23 mars 2018 à Trèbes.
« Cette école porte un nom qui résonne dans l’histoire de notre pays et qui transmet un corpus de valeur. Il est important que nos enfants grandissent avec un tel modèle. Arnaud Beltrame est un héros qui s’est sacrifié pour la liberté et pour la France », a résumé Yann Dubosc, en présence d’Emmanuel Nicolic, le cousin d’Arnaud Beltrame, venu pour l’occasion.
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