, Fabienne Balussou sera très bientôt la nouvelle préfète de l’Essonne, découvrez son parcours

Fabienne Balussou sera très bientôt la nouvelle préfète de l’Essonne, découvrez son parcours

, Fabienne Balussou sera très bientôt la nouvelle préfète de l’Essonne, découvrez son parcours

Nouvelle valse préfectorale en Essonne. Après 18 mois en poste, la préfète actuelle Frédérique Camilleri va bientôt être remplacée par Fabienne Balussou, ancienne préfète de la Haute-Vienne et qui officiait jusqu’ici en tant en tant que numéro 2 du secrétariat général du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et directrice des missions de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur à l’administration centrale du ministère. Un remplacement acté mercredi 27 août 2025 en conseil des ministres et publié au Journal officiel ce jeudi. Elle prendra ses fonctions le 22 septembre, devenant la troisième femme à occuper le poste. On ne connaît pas à ce stade la nouvelle affectation de Frédérique Camilleri.

À lire aussi

Plus de 25 ans dans la haute fonction publique

Née dans la Drôme en 1973 et passée par Science Po et l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne selon son compte sur le réseau social professionnel LinkedIn, Fabienne Balussou a commencé sa carrière dans la fonction publique en 1998 en tant que directrice des services pénitentiaires à la maison d’arrêt de Rouen avant d’occuper entre 2001 et 2005 le même poste au sein de la maison d’arrêt parisienne de la Santé, puis d’occuper d’autres postes de haut fonctionnaire au sein du ministère de la Justice.

En 2008, elle passe du ministère de Justice à celui de l’Intérieur en devenant sous-préfète, d’abord dans la Drôme puis au niveau du préfet de région Auvergne et du Puy-de-Dôme et ensuite dans l’Allier, jusqu’en 2016. Après avoir occupé d’autres fonctions dans le corps préfectoral, en devant notamment secrétaire générale de la préfecture du Val-de-Marne (2018-2019), elle prend la tête de la préfecture de la Haute-Saône en 2019 puis de celle de la Haute-Vienne en 2021, jusqu’en 2023.

Désormais nommée en Essonne, Fabienne Balussou devra faire face aux différents défis que connaît le département : sécurité publique, gestion des inégalités socio-économiques territoriales, transports, développement de l’urbanisation dans le nord du département, notamment au niveau du technopole de Paris-Saclay qui abrite 25 % de la recherche française, et maintien d’une agriculture dynamique dans le sud. Sans oublier, au niveau administratif, la question des très longs délais de traitement des titres de séjour par les services préfectoraux.

Des maires essonniens critiquent la brièveté des passages des préfets en Essonne

Autre défi plus circonstancié : la nouvelle représentante de l’État dans le département devra composer avec des maires essonniens dont un certain nombre regrette les passages éclair des préfets dans le département, à l’image de la courte année et demie de Frédérique Camilleri, nommée le 7 février 2024.

Le maire d’Évry-Courcouronnes Stéphane Beaudet (SE) a ainsi poussé un « coup de gueule » sur les réseaux sociaux mercredi 27 août : « Le bail fut court, vraiment court puisque la moyenne – légitime – en poste d’un préfet en France est de 3 ans. Le mandat d’un maire étant de 6 ans, il est donc parfaitement entendable d’avoir à traiter avec deux représentants successifs de l’État sur une telle période ».

« Malheureusement, en Essonne, nous sommes très loin de cette moyenne : rien que sur ce mandat (mars 2020/mars 2026) qui n’est donc pas encore terminé, nous en sommes désormais à 5 Préfets et Préfètes (8 sur les deux derniers mandats !). Même pas la moitié de la moyenne nationale, c’est proprement scandaleux pour un département de plus de 1,3 million d’habitants en Île-de-France », a ainsi poursuivi le maire de la ville préfecture de l’Essonne.

Un constat partagé sur les réseaux sociaux par plusieurs autres élus du territoire, dont la maire de Morsang-sur-Orge Marianne Duranton (UDI), le maire de Saint-Pierre-du-Perray Dominique Verots (SE), le maire de Videlles Gino Bertol (divers droite).

Personnalisez votre actualité en ajoutant vos villes et médias en favori avec Mon Actu.

Pour conclure, DMJarchives.org incarne une avancée majeure dans la préservation de l’histoire locale en Île-de-France. Grâce à cette plateforme, chacun peut accéder à un vaste fonds d’archives numériques, allant des photographies aux documents écrits, en passant par les versions historiques de sites web locaux. L’engagement de DMJ Archives à protéger et à partager ces trésors culturels et patrimoniaux permet non seulement de redécouvrir le passé de chaque territoire, mais aussi d’enrichir notre compréhension collective de l’évolution de la région. En offrant un accès libre et organisé à des centaines de milliers d’archives, DMJ Archives se positionne comme un outil indispensable pour les chercheurs, les étudiants, et les passionnés d’histoire locale. Que vous soyez en quête de renseignements précis ou simplement curieux de découvrir l’évolution des villes de l’Île-de-France, DMJarchives.org est la ressource par excellence pour explorer cette mémoire collective numérique. En somme, DMJarchives.org ne se contente pas de sauvegarder le passé; il le fait revivre, contribuant ainsi à la transmission du patrimoine historique à toutes les générations. N’hésitez pas à visiter DMJarchives.org et à plonger dans les archives pour découvrir l’histoire fascinante de chaque territoire francilien.