Ce n’est pas encore Hollywood à la française, ni Cinecitta… Mais, le projet de cité du Cinéma « Made in Essonne », sur l’ex-base aérienne 217 , reprend des couleurs. L’opération, qui se développera sur les communes de Brétigny et du Plessis-Pâté, a pris une tournure concrète avec la signature d’une promesse de vente entre l’agglomération Coeur d’Essonne et la société Base Studio.
Objet du contrat : l’achat d’un terrain permettant la réalisation d’un studio en dur de 2.500 mètres carrés. Deux autres studios de 400 mètres carrés suivront, ainsi que des espaces de création de décors. Le site réservé pour des backlots (studios extérieurs), déjà existants, sera lui agrandi. La cité occupera une trentaine d’hectares sur l’ex base aérienne. Tous les équipements devraient être fin prêts, d’ici fin 2025.
Echecs surmontés
Le coût de l’opération est, pour l’instant, évalué à 25 millions d’euros : un budget plus modeste que celui prévu pour la première mouture de cité du cinéma. Le projet associait alors l’agglomération Coeur d’Essonne et la société TSF. Mais un conflit entre les deux partenaires, porté depuis devant les tribunaux, a fait capoter cette première tentative. « L’ambition de notre projet reste intacte », assure cependant Eric Braive, président (EELV) de Coeur d’Essonne. Ce dernier explique que « simplement l’opération se fera en plusieurs étapes. C’est la phase un du projet qui va démarrer, mais d’autres devraient suivre ensuite ».
Le rejet, l’année dernière, de la demande de subvention de Coeur d’Essonne dans le cadre d’un appel à projet lancé par l’Etat, la grande Fabrique de l’image , n’est pas non plus venue à bout de la motivation des élus locaux. « C’est une décision parfaitement incompréhensible. Des considérations politiques ont probablement interféré dans le résultat final. L’Essonne ne compte malheureusement pas de poids lourds politiques capables de convaincre le gouvernement actuel », affirme Eric Braive. Sylvain Tanguy, vice-président (dvg) de l’agglomération, maire du Plessis-Pâté, partage le même avis, préférant souligner les atouts de l’ex-base 217 : « Notre projet était tout à la fois le plus abouti, le plus ambitieux et le plus opérationnel. Tout se passe comme si Bercy avait accepté de financer d’autres projets avec l’espoir secret qu’ils n’aboutiraient pas afin de réaliser des économies ».
« Village de fournisseurs »
« Toutes les composantes de la cité du cinéma sont réunies, et producteurs et réalisateurs trouveront sur place tous les services indispensables à la réalisation d’une production audiovisuelle », promet pour sa part Hervé Ruet, directeur d’exploitation de Base Studio et producteur (Quad Productions).
Il est vrai que le lieu est déjà prisé depuis des années par les producteurs et cinéastes pour des tournages en extérieur, en raison notamment de la présence de l’immense piste d’atterrissage. La base a ainsi accueilli les tournages des films comme « L’Empereur de Paris », « Eiffel » ou encore « J’accuse ». Les professionnels déclarent particulièrement apprécier les vastes espaces, l’absence de nuisances sonores et visuelles, et l’horizon totalement dégagé.
Le site pourra par ailleurs aussi héberger un « village des fournisseurs » de 10.000 mètres carrés avec les prestataires et artisans indispensables à la production d’un film ou d’une série – armurerie, location de voiture, peinture maquillage, charpentiers, salles d’entraînements -, ainsi qu’une offre de restauration et d’hébergement. Adossés aux studios sont également prévus des ateliers de fabrication de décors, des loges et des bureaux. Les élus de l’Essonne se disent aujourd’hui convaincus que leur projet ira cette fois à son terme… D’autant que la production audiovisuelle se porte bien, boostée par la forte demande des plateformes de streaming.
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