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Elles sont apparues aux yeux du monde entier lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, le soir du vendredi 26 juillet 2024. L’une des statues, couleur or, intéresse la Ville de Poissy (Yvelines).
Courant septembre, la maire Sandrine Berno Dos Santos a écrit à Anne Hidalgo, son homologue de Paris, ville propriétaire des dix statues des « Femmes en or », pour solliciter « un prêt ou un dépôt » de celle représentant Christine de Pizan, figure majeure de la littérature médiévale.
La municipalité souhaite l’exposer sur son territoire communal pour une durée « la plus longue possible ». « On avait déjà contacté le COJO (Comité d’organisation des Jeux olympiques), mais entre-temps elles sont devenues la propriété de la Ville de Paris, qu’on a ensuite contacté, car on la désire vraiment », souligne Karine-Emonet Villain, adjointe au maire en charge de la Culture.
L’héritage des Jeux
Les modalités financières de l’opération n’ont pas été déterminées pour le moment. « Je sais que plusieurs villes ont contacté la mairie de Paris, dont Nantes, pour différentes statues, mais rien n’a été décidé, indique Karine-Emonet Villain. On est plutôt confiant, car on sait qu’un des mantras de la Ville de Paris, c’était l’héritage après les Jeux. »
Les dix statues sont actuellement exposées dans la cour d’honneur de l’Assemblée nationale.
« La Ville de Poissy a été très active dans le cadre des Jeux olympiques, en accueillant des délégations, en recevant le passage de la flamme, donc c’est la suite logique. On a été très touchée de voir que Christine de Pizan faisait partie des dix femmes inspirantes de l’Histoire de France lors de la cérémonie d’ouverture. »
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Christine de Pizan et Poissy, une histoire commune
La Cité Saint-Louis et Christine de Pizan ont une histoire intimement liée. La femme de lettres, philosophe et poétesse, née en 1364 à Venise (Italie), est morte en 1431 à Poissy. Elle aurait passé les dernières années de sa vie au sein du monastère de Poissy.
L’Enclos de l’Abbaye, son lieu de résidence, accueille aujourd’hui le Musée du Jouet. La médiathèque municipale ainsi qu’une avenue, derrière la grange de l’abbaye, portent également son nom. Pour Sandrine Berno Dos Santos, « cet événement serait une nouvelle occasion de mettre en lumière le rôle essentiel que les femmes ont joué et continuent de jouer dans l’Histoire et la société ».
« On fera perdurer l’héritage des Jeux et de cette grande femme. »
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Une piste d’implantation au Musée du jouet
Selon la Ville, plusieurs sites sont étudiés pour accueillir la statue. Celle privilégiée, sans que cela soit définitif puisqu’il faudra étudier les contraintes d’installations, serait à proximité de l’Enclos de l’Abbaye.
« On veut que cela soit dans un endroit passant, fréquenté, notamment de la jeune génération, pour qu’elle continue d’inspirer le plus de personnes possibles. C’est aussi un lieu qui fait écho à son histoire et qui est sur le parcours patrimonial et touristique de la ville. »
Cette statue a un autre lien avec les Yvelines. Comme les neuf autres, elle a été fabriquée à Sartrouville. À la manœuvre, l’entreprise Marie 3D.
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