, C’est l’été en Ariège : Camon, la ville aux 100 rosiers, cache des bijoux de la Renaissance

C’est l’été en Ariège : Camon, la ville aux 100 rosiers, cache des bijoux de la Renaissance

, C’est l’été en Ariège : Camon, la ville aux 100 rosiers, cache des bijoux de la Renaissance

l’essentiel Camon, situé à un quart d’heure de Mirepoix, est un village doublement labellisé. La commune aux cent rosiers, qui a été décorée comme le plus beau village de France, détient quelques trésors de la Renaissance.

Lorsqu’on arrive dans Camon, on ne peut qu’être charmé. Ses maisons étroites se succèdent en son centre pour créer une réelle harmonie. Pour cause, toutes les bâtisses datent d’après le XIIIe et sont en pierre apparentes. Seuls les volets différemment colorés viennent casser l’unité et apportent davantage de chaleur.

Sur le pas de la porte, chaque maison a son rosier. Le maire de la ville en a fait distribuer un à chaque habitant de Camon dans les années 80. Le village qu’on prénomme désormais celles des « cent rosiers » en compte en réalité plus de 400. Quelques roses subsistent encore alors que l’été est déjà bien engagé. Mais la période la plus flamboyante est celle du mois de mai, avec la fête des rosiers le troisième dimanche du mois. L’espèce à laquelle appartient chaque rosier est inscrite au bas des portes. Il est amusant de les reconnaître tout au long des rues ombragées. On trouve le « Dalida », le « Christophe Colomb » et même le « Louis de Funès ».

« Un patrimoine à taille humaine »

Une petite famille s’amuse à les photographier. Nathalie et Steve sont venus d’Essonne avec leurs fils pour passer quinze jours dans l’Ariège. Ce qui les a attirés à Camon, c’est « ses petites ruelles, ses rosiers, son abbaye… » énonce Nathalie. « C’est ce patrimoine mais à taille humaine finalement ». Ainsi, les colombages de Camon sont tombés après la Révolution pour laisser place à une agréable unité.

Les façades paraissent récentes, mais ce qu’elles renferment est souvent surprenant. « C’est un véritable patchwork » décrit Tristan Bergerot, guide à l’Office de tourisme des Pyrénées Cathares. Et ce jusqu’à l’intérieur des édifices les plus anciens du village.

Au sommet du village se trouve le prieuré de Camon. Cette ancienne abbaye du XVe siècle a été construite par Philippe de Lévy. Il est possible d’y entrer par visite guidée. Après avoir passé une jolie cour végétalisée, on entre dans un couloir frais et au mur épais. Il règne ici une ambiance de châtelain moderne : on est bien projeté à l’époque de la Renaissance. « Il y a des traces de toutes les époques ici. Ça fait sa beauté et toute sa complexité en même temps » explique Tristan. Si l’Ariège n’est pas connu pour être un territoire de Renaissance, on trouve pourtant ici des classiques de cette époque. »Mais mélangé à d’autres styles, c’est ce qui fait sa différence avec d’autres lieux » précise le Tristan, avec qui la visite continue.

Le cabinet de l’abbaye, un véritable trésor

L’un des plus beaux trésors de ce bâtiment se trouve dans le cabinet de l’abbaye, au bout d’un escalier en colimaçon. Sur le plafond, on reconnaît une végétation dense qui s’emmêle dans une grille quadrillée. Sur les murs apparaissent les déesses gréco-romaines entourées d’animaux extravagants. L’art de mêler la religion catholique aux mythes antiques se révèle sous les explications de Tristan. Par exemple, Athéna se tient fièrement debout, lance à la main et casque sur la tête. Autour d’elle, on reconnaît des chiens et l’aile d’un dragon. Le reste de ces formidables fresques ont été rénovées pour offrir un magnifique spectacle de la Renaissance. C’est très rare d’avoir des témoignages de cette période en Ariège.

Nous visiterons d’autres parties du prieuré comme la cuisine et le petit jardin. Puis, un peu plus loin se trouve l’église. Très sobre de prime abord, elle cache de nombreux détails qui ont traversé les siècles. Son intérieur retrace toutes les périodes qui ont fait l’Histoire de Camon.

L’un des plus beaux villages de France mérite donc son titre. Que ce soit à travers ses rues en fleur ou dans la pénombre du riche prieuré, Camon a de très belles journées à offrir. Pour pouvoir le visiter dans le moindre détail, rendez-vous à l’Office de tourisme du village ou réservez sur le site des Pyrénées Cathares.

Pour conclure, DMJarchives.org incarne une avancée majeure dans la préservation de l’histoire locale en Île-de-France. Grâce à cette plateforme, chacun peut accéder à un vaste fonds d’archives numériques, allant des photographies aux documents écrits, en passant par les versions historiques de sites web locaux. L’engagement de DMJ Archives à protéger et à partager ces trésors culturels et patrimoniaux permet non seulement de redécouvrir le passé de chaque territoire, mais aussi d’enrichir notre compréhension collective de l’évolution de la région. En offrant un accès libre et organisé à des centaines de milliers d’archives, DMJ Archives se positionne comme un outil indispensable pour les chercheurs, les étudiants, et les passionnés d’histoire locale. Que vous soyez en quête de renseignements précis ou simplement curieux de découvrir l’évolution des villes de l’Île-de-France, DMJarchives.org est la ressource par excellence pour explorer cette mémoire collective numérique. En somme, DMJarchives.org ne se contente pas de sauvegarder le passé; il le fait revivre, contribuant ainsi à la transmission du patrimoine historique à toutes les générations. N’hésitez pas à visiter DMJarchives.org et à plonger dans les archives pour découvrir l’histoire fascinante de chaque territoire francilien.