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Quel bilan peut-on dresser du dispositif de location de trottinettes et de vélos électriques dans la communauté d’agglomération Saint-Germain Boucles de Seine, dans les Yvelines ? Après deux ans d’utilisation et 760 500 trajets enregistrés, le service semble s’être inséré aujourd’hui dans le quotidien des habitants du territoire.
On compte 320 zones de stationnements sur l’ensemble de l’Agglo. La durée de vie des véhicules est estimée entre cinq et six ans. Ils sont entretenus dans un entrepôt situé à Orgeval.
D’après les premiers retours, 80 % des utilisateurs louent ces trottinettes et ces vélos pour se rendre dans les pôles gares (RER et gares routières) depuis leur domicile. Les 20 % restants en font usage pour des déplacements du quotidien.
La gare de Houilles-Carrières-sur-Seine très sollicitée
« 97 % des trajets se déroulent normalement, explique-t-on chez l’entreprise qui propose le service. Les utilisateurs ont maintenant pris l’habitude. Avec le retour d’expérience que nous avons, nous savons quelles stations sont sûres ou sous-dimensionnées. »
À terme, les engins porteront la marque Dott, mais ils ne devraient pas changer d’apparence. « Des nouvelles communes pourraient en être équipées. La gare de Houilles-Carrières-sur-Seine est très prisée par les utilisateurs, nous devons répondre à cette demande. À Saint-Germain-en-Laye, la population semble aussi désireuse de disposer de ce service. »
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Les dépots sauvages se multiplient
La Ville, elle, n’y semble pas favorable. Comme plusieurs autres municipalités, la mairie de Saint-Germain-en-Laye redoute de voir des vélos ou des trottinettes être abandonnés, loin des zones de stationnement, sur le bas-côté de la route ou en forêt.
Les élus de l’agglomération doivent rencontrer l’opérateur afin de faire un point sur la situation et définir les axes possibles d’amélioration.
« Le service est bien utilisé, les Catoviens l’apprécient, mais nous sommes préoccupés par la multiplication des dépôts sauvages. »
« Cela fait quelques mois que ce service est un petit peu dégradé, explique-t-on aussi dans l’entourage du maire du Pecq. Cela s’explique par la fusion entre Tier Mobility et le groupe de micro-mobilité Dott. Certains déverrouillent les machines, afin de les utiliser sans moteur. »
La chasse aux fraudeurs
Des fraudeurs utilisent aussi les trottinettes ou les vélos sans payer. Ils parcourent généralement des petites distances. « Il est difficile de les identifier, mais les forces de l’ordre se sont saisies du problème. »
Dott reconnaît une multiplication des incivilités. « Des trottinettes et des vélos sont retrouvés couchés dans des stations ou parfois abandonnés. En général, ces incivilités sont constatées lors de l’installation du service. »
Des déplacements assez courts
L’analyse des trajets depuis la mise en place du service a permis d’observer que les déplacements sont assez courts (1,6 kilomètre en moyenne), pour rester peu onéreux. Le nombre d’accidents constatés avec ces engins est très faible.
Si les communes de Saint-Germain-en-Laye et Maisons-Laffitte n’ont pas encore été séduites, les habitants du Pecq, eux, sont totalement conquis, à écouter la municipalité.
« Quand des Alpicois finissent tard leur travail avec des horaires de bus plus tardifs, ce service leur permet de rentrer plus rapidement chez eux. Certains matins, des riverains choisissent de rejoindre la gare en trottinette quand l’avenue Charles-de-Gaulle est embouteillée. »
Pour rappel, le déverrouillage des machines est facturé 1 €, puis 20 centimes par minute d’utilisation pour une trottinette et 23 centimes pour un vélo. Des abonnements sont aussi proposés. Ils offrent des déverrouillages gratuits et un certain nombre de minutes de déplacement par mois.
Michel Seimando (avec S.R.)
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