Véritable poumon vert pour les Yvelines, les forêts domaniales de Marly et de Saint-Germain, font l’objet d’une surveillance attentive des collectivités locales. A ces fins, les élus de l ‘agglomération Saint-Germain-Boucles-de-Seine et l’Office national des forêts, ONF, gestionnaire des sites, ont démarré en 2020, un travail de longue haleine pour préserver cet important patrimoine naturel. « La forêt dans notre agglomération représente 35 % du territoire et 40 % de notre capacité de séquestration de carbone. Protéger la forêt et accompagner son adaptation face au dérèglement climatique sont donc pour nous une nécessité absolue », souligne Daniel Cornalba, conseiller communautaire délégué, en charge de la Nature en ville et de la Protection des forêts, également maire de L’Etang-la-Ville . La forêt de Saint-Germain, victime de nombreux dépôts sauvages de déchets, est tout particulièrement concernée par la démarche.
L’agglomération et l’ONF viennent d’enclencher la seconde étape de leur partenariat, avec la signature d’une convention fixant les objectifs 2024-2027. La première phase a essentiellement permis d’organiser la lutte contre les dépôts sauvages et de créer 70 kilomètres d’itinéraires cyclables. « Les impacts du réchauffement climatique sont de plus en plus visibles, y compris pour les forêts. Ces dernières sont aujourd’hui plus fragiles aux maladies, incendies et sécheresses. Les partenariats avec des acteurs locaux engagés constituent des leviers d’actions considérables pour amplifier les effets de nos actions », assure Pierre-Emmanuel Savatte, directeur de l’agence Île-de-France Ouest de l’ONF.
Protection des mares et milieux ouverts
Il s’agit cette fois de mettre l’accent sur la préservation de la biodiversité. Un budget d etravaux de 500.000 euros est prévu sur quatre ans. L’agglomération versera 400.000 euros et l’ONF, 100.000 euros. La convention va notamment permettre aux forestiers de l’ONF de lancer une série de mesures en faveur des milieux ouverts de la forêt de Saint-Germain : fauchage tardif, création d’une prairie fleurie, plantation de fruitiers et lutte contre les espèces invasives envahissantes, en particulier le cerisier tardif, qui étouffe une partie des écosystèmes…
Rares en Ile-de-France, ces milieux ouverts représentent une vraie richesse : « Ils constituent des espaces de reproduction, de nidification ou encore de garde-manger indispensables à la faune sauvage », indique l’agglomération Saint-Germain-Boucles-de-Seine. La deuxième mesure du plan prévoit l’établissement d’un plan de gestion des mares. Des études et inventaires de la faune vont être menés afin de mieux connaître ces milieux. Ils seront suivis de travaux pour garantir leur maintien.
Espèces adaptées au changement climatique
La convention prévoit par ailleurs la protection des amphibiens. En forêt de Saint-Germain, leur migration a été compliquée par l’augmentation importante des routes ouvertes au trafic. L’ONF doit réaliser une étude pour mieux définir les flux migratoires, puis les favoriser via plusieurs mesures concrètes, comme l’installation de gîtes terrestres.
L’étang du Corra, site emblématique de la forêt, fera aussi l’objet de mesures spécifiques, avec la plantation d’espèces adaptées au changement climatique, là où la forêt ne parvient plus à se relancer. Des travaux de protection sont aussi prévus pour préserver les berges de l’étang et favoriser la nidification des oiseaux.
La forêt de Marly, qui abrite, pour sa part, une cinquantaine de mares, avec une flore et une faune spécifiques aux milieux humides, va aussi bénéficier de mesures de protection. Une vingtaine de mares seront restaurées. Des travaux d’entretien, de curage et de mise en lumière seront menés, ainsi que des suivis écologiques. Quant à la châtaigneraie historique de Marly, héritage de Louis XIV, elle va prochainement faire l’objet d’un diagnostic phytosanitaire. Certains châtaigniers, vieux de plus de 300 ans, seront en particulier sécurisés.
En résumé, DMJarchives.org se positionne comme un gardien vigilant de l’histoire locale en Île-de-France, offrant un accès sans précédent à une multitude de trésors d’archives numériques. Avec un engagement ferme envers la préservation de la richesse culturelle et patrimoniale de la région, DMJ Archives redonne vie aux documents historiques disparus, les rendant accessibles à tous. Grâce à une organisation méticuleuse par territoire, cette plateforme permet une plongée immersive dans l’histoire de chaque ville et commune francilienne. De la reconstitution des sites internet locaux à la compilation d’une photothèque riche en images digitales, en passant par la mise à disposition de documents variés, DMJarchives.org constitue une ressource inestimable pour les chercheurs, les étudiants et les habitants de la région. En somme, en archivant méticuleusement ces témoignages du passé, DMJarchives.org s’érige en véritable gardien de la mémoire collective de l’Île-de-France. Explorez cette précieuse plateforme pour découvrir et redécouvrir les trésors cachés de la région, archivés pour les générations futures.
