Les JO de Paris 2024 sont déjà entrés dans l’histoire, leur reste à intégrer le patrimoine. Anne Hidalgo pour la capitale et Valérie Pécresse pour la région ont déjà des idées.
Publié le 09 août 2024 à 14h35
Portée par l’immense engouement populaire autour des jeux Olympiques, la Ville de Paris souhaite conserver en souvenir de cette folle parenthèse sportive quelques œuvres emblématiques de la cérémonie d’ouverture.
La vasque olympique
La création du designer Mathieu Lehanneur jouit d’une popularité conséquente. Depuis le 26 juillet, cent soixante mille personnes ont réservé un créneau pour admirer la montgolfière et sa flamme, qui n’en est d’ailleurs pas vraiment une, puisqu’elle résulte d’un jeu de lumières sur des brumisateurs d’eau. La vasque volante incarne à la perfection l’esprit olympique innovant et écolo souhaité par la France pour ses Jeux. Elle va rester au sol à l’issue de la cérémonie de clôture ce dimanche, et ne sera rallumée qu’avec le lancement des jeux Paralympiques, le 28 août. Appuyée par plusieurs pétitions qui soutiennent son idée, la maire de Paris Anne Hidalgo souhaite conserver la vasque olympique dans le jardin des Tuileries, tandis que Valérie Pécresse, qui préside la Région Île-de-France, propose plutôt la Villette.
Les dix statues des grandes figures féministes
L’émouvante apparition des dix statues couvertes d’or émergeant doucement des eaux de la Seine fut l’un des indéniables temps forts de la cérémonie d’ouverture : Simone Veil, Gisèle Halimi, Louise Michel ou Olympe de Gouges… dix personnalités emblématiques de l’émancipation des femmes étaient ainsi mises à l’honneur. Anne Hidalgo souhaite aussi pérenniser leur présence : « L’idée serait d’exposer ces statues dans la rue de la Chapelle, le long des nouveaux espaces verts. C’est un quartier populaire, et qui vient d’être rénové avec l’élan des Jeux », a expliqué Laurence Patrice, adjointe PCF à la mémoire, à France 3 Paris Île-de-France.
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Le cavalier d’argent
Il a fait sensation en remontant la Seine à la nuit tombée, de l’île Saint-Louis au Trocadéro. Le cavalier d’argent était en fait une cavalière, représentant, selon Thomas Jolly, « Sequana, déesse du fleuve et symbole de résistance ». Montée sur un cheval mécanique en métal, avec le drapeau olympique en guise de cape, la création est signée des Nantais de l’Atelier blam. Financée en partie par la société pharmaceutique Sanofi, elle sera exposée à partir du mois d’octobre au siège de la société, avenue de la Grande-Armée (17ᵉ). Puis sera offerte à un musée parisien, dont le nom n’a pas encore filtré.
Les tenues luxueuses d’Aya Nakamura, Céline Dion et Lady Gaga
La cérémonie d’ouverture a également mis à l’honneur la haute couture française, au travers des tenues portées par les chanteuses intervenant ce soir-là : Aya Nakamura, Céline Dion ou Lady Gaga. Ces panoplies chics sont exposées jusqu’au 30 septembre à la galerie Dior, rue François-Iᵉʳ (8ᵉ). Mais attention, l’entrée est à 14 euros.
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Les anneaux olympiques
Enfin, en ce qui concerne les anneaux olympiques, symbole absolu des Jeux, actuellement accrochés sur la tour Eiffel, Anne Hidalgo espère bien pouvoir les conserver… « Il faut qu’on regarde techniquement si c’est possible ou pas. C’est plusieurs tonnes de métal qui sont accrochées à la tour. »
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