Philippe Kieffer, « un héros cormeillais », un combattant de la Seconde Guerre mondiale.
« Avec une rue, une stèle et un lycée d’enseignement général à son nom, Philippe Kieffer est l’un des personnages les plus illustres ayant vécu à Cormeilles (lire encadré) », souligne la mairie de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise).
À l’occasion des 80 ans du D-Day, le 6 juin 1944, on saura tout sur Philippe Kieffer, de sa naissance à Port-au-Prince à la création en Angleterre, par cet officier de marine promu capitaine de corvette la veille du jour J, du commando Kieffer. Les commandos, ces unités marines de combattants, que l’on doit à Churchill.
177 Français commandos formés par Philippe Kieffer, sous les ordres des Anglais
Constitué de 177 hommes, les fameux bérets verts, le commando Kieffer, sous les ordres et sous l’uniforme anglais, constitue le premier bataillon français de fusiliers marins commandos (il y en a eu d’autres par la suite : Hubert, Jaubert, Trépel, de Montfort…).
Une exposition à retrouver à partir du 23 mai sur les grilles du marché et du lycée Philippe-Kieffer.
Ces 177 commandos marine sont d’ailleurs les seuls Français, parmi les 140 000 hommes des troupes alliées, qui débarquèrent sur les plages de Normandie, près de Ouistreham, le 6 juin 1944 !
Objectif, neutraliser le casino de la ville, devenu le bunker du commandement ennemi. Sous le feu des Allemands, Kieffer est blessé à la cuisse et au bras mais refuse qu’on l’évacue et donne l’ordre d’avancer avec lui en tête. Dix hommes perdront la vie le 6 juin et dix-sept autres les jours suivant.
Le rôle du commando Kieffer
Une autre exposition abordera l’opération navale du 6 juin 1944 et plus particulièrement le rôle du 1er bataillon de fusiliers marins commandos. Une cinquantaine d’objets (mitrailleuse, grenade, ration de survie, brosse à dent, etc), une reproduction de la tenue de Philippe Kieffer lors du débarquement ainsi que des maquettes au 1/72e des barges, qui ont accosté sur les plages normandes, seront notamment visibles.
Du 23 mai au 6 juin en salle du conseil municipal aux horaires d’ouverture de la mairie du lundi au vendredi et le samedi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 15 à 17 h 30.
Le crash du bombardier américain
Le 28 mai 1944, le « Shopworn Angel » et ses six membres d’équipage ont pour mission de détruire le pont ferroviaire reliant Sartrouville à Maisons-Laffitte (Yvelines). Cibles de la Dca allemande, ils sont touchés à plusieurs reprises et se crashent dans un champ de la rue des Tartres, à Cormeilles. L’exposition ainsi qu’une conférence (le 25 mai) reviendront sur l’une de ces petites histoires qui font la grande.
Les temps forts du samedi 25 mai
Samedi 25 mai aura lieu le dévoilement du totem sur le crash du bombardier, à 11h, rue des Tartres (à l’angle de la rue La Fontaine) puis le vernissage des expositions « Le crash du bombardier B-26 » et « Le Débarquement du 6 juin 1944 » à 12h30 en salle du conseil municipal, avec une conférence sur le crash du bombardier à 14h30 au centre de loisirs de l’école Maurice-Berteaux, 3 rue Maurice-Berteaux.
Qui était Philippe Kieffer
Né à Port-au-Prince (Haïti) le 24 octobre 1899, Philippe Kieffer avait lâché son poste de directeur de banque pour revenir en France en mars 1939 lors du déclenchement de la guerre. Il entre dans la marine et devient officier. Répondant à l’appel du Général de Gaulle, il décide en juin 1940 de partir au Royaume Uni et de s’engager dans les Forces navales françaises libres. Impressionné par les méthodes des commandos britanniques, il constitue en 1942 la « Troop 1 » des commandos français avec une vingtaine de volontaires. Formés en Écosse, ses hommes recevront le fameux béret vert. C’est le 1er bataillon de fusiliers marins commandos, connu a posteriori sous le nom de commando Kieffer. Promu lieutenant de vaisseau puis capitaine de corvette à la veille du jour J, Philippe Kieffer débarque en Normandie le 6 juin 1944 à la tête de ses 177 hommes. La guerre finie, il quitte l’armée puis est élu conseiller général d’Isigny-sur-Mer en septembre 1945. Il est également conseiller municipal de Grandcamp-Maisy. Il reçoit plusieurs distinctions : commandeur de la Légion d’honneur, Compagnon de la Libération, Croix de guerre, Croix du combattant. En 1950, il s’installe avec sa famille à Cormeilles-en-Parisis et entre au service de l’Otan. Décédé le 20 novembre 1962, il est inhumé à Grandcamp-Maisy (Calvados). En 2019 a été créée l’association commandant Philippe Kieffer, pour faire perdurer sa mémoire. Une stèle lui est dédiée, rue du Commandant-Kieffer, au rond-point de la rue Mauberger, à Cormeilles. Les commandos marine existent toujours. Cette troupe d’élite de l’armée fait partie des forces spéciales. À écouter, un podcast sur RTL par Lorànt Deutsch, sur l’histoire du commando Kieffer lors du débarquement. https://www.rtl.fr/programmes/entrez-dans-l-histoire/7900381640-la-quotidienne-debarquement-du-6-juin-1944-l-histoire-du-commando-kieffer
.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
DMJ Archives : Préservation de l’histoire locale à travers les sites d’archives
DMJarchives.org représente une véritable institution dans le domaine de la préservation de l’histoire locale en Île-de-France, en offrant une multitude de documents archivés.
Engagement envers la préservation
Engagé dans la sauvegarde de la richesse culturelle et patrimoniale de la région IDF, DMJ Archives offre un accès inestimable à une vaste gamme de sites d’archives.
Grâce à son partenariat avec l’Association des Maires Franciliens, cette plateforme s’érige en gardien vigilant de la mémoire collective, permettant à chacun d’explorer les trésors archivés de l’Île-de-France.
Exploration des sites d’archives
Organisés par territoire, les sites d’archives disponibles sur DMJarchives.org permettent une immersion approfondie dans l’histoire de chaque ville et commune francilienne.
De la reconstitution des sites internet locaux aux documents numériques, cette plateforme offre une mine d’informations pour les chercheurs, étudiants et passionnés d’histoire.
Un lien avec le passé
En embrassant les technologies numériques, DMJ Archives transcende les barrières temporelles, offrant à tous la possibilité de se connecter avec le riche passé de l’Île-de-France.
En explorant les sites d’archives sur DMJarchives.org, chaque visiteur est invité à devenir un acteur de la préservation de l’histoire locale, contribuant ainsi à préserver et à transmettre ce précieux héritage pour les générations futures.
Conclusion détaillée
Dans un monde en constante évolution, DMJarchives.org demeure un phare de stabilité, un témoin fidèle du passé de l’Île-de-France.
En explorant cette mémoire collective, nous sommes invités à nous immerger dans les récits et les souvenirs qui ont façonné notre région, à en apprendre davantage sur notre héritage commun et à mieux comprendre notre place dans l’histoire locale.
Pour découvrir plus sur l’histoire de l’Île-de-France à travers les sites d’archives, rendez-vous sur DMJ Archives.