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La rivalité entre les cités voisines du Noyer-Crapaud à Soisy-sous-Montmorency et de la Chênée à Montmorency (Val-d’Oise) a donné lieu à ce qui s’apparente à une expédition punitive ayant fait deux blessés graves, mardi 5 novembre 2024.
Vers 20h30, une cinquantaine d’individus, selon les premiers éléments recueillis par les policiers, « plutôt une vingtaine », tempère le maire (Lr) de Soiys-sous-Montmorency, Luc Stréhaiano, ont fait irruption dans la résidence du Noyer-Crapaud. Armés notamment de barres de fer, de marteaux pour l’un d’eux, ils ont surpris surpris plusieurs jeunes du quartier. Un violent affrontement a alors éclaté faisant deux blessés âgés de 19 et 22 ans.
Coups de couteau et de marteau
L’un d’eux, retrouvé sur le sol après avoir reçu des coups de couteau à une cuisse, a été pris en charge sur place par les pompiers et transporté en urgence relative à l’hôpital d’Eaubonne. La seconde victime, qui avait trouvé refuge dans un appartement du quartier, présentait des blessures à la tête qui pourrait avoir été causées par des coups de marteau ou de barre de fer. Le jeune homme a également été hospitalisé à Eaubonne.
15 interpellés dont un quadragénaire
Si les protagonistes de la rixe avaient pris la fuite à l’arrivée des policiers, quinze suspects ont été interpellés alors qu’ils se dirigeaient vers Montmorency. « Certains sont originaires de la Chênée, mais ils ne sont pas tous de ce quartier », indique une source proche de l’affaire qui ajoute que les interpellés sont « pour la plupart des majeurs âgés d’une vingtaine d’années, un homme étant âgé d’une quarantaine d’années ». Selon nos informations, treize seraient de Montmorency, l’un d’eux étant très défavorablement connu de la justice, et deux de Soisy, dont le quadragénaire qui serait allé récupérer une machette à son domicile pour revenir prendre part à l’affrontement.
Agression devant le lycée Rousseau
Ces derniers ont été placés en garde à vue, l’enquête ayant été confiée aux policiers d’Enghien-les-Bains. Alors que ces violences sont survenues au lendemain d’une rixe ayant éclaté devant le lycée Jean-Jacques-Rousseau, à Montmorency, mercredi la Direction interdépartementale de la police nationale du Val-d’Oise que « pour l’heure, aucun rapprochement n’a été clairement établi entre ces deux affaires ».
Lundi 4 novembre 2024, vers 15h15, un affrontement opposant des élèves du lycée et des jeunes venus de Soisy-sous-Montmorency, avait éclaté sur le parvis de l’établissement. Légèrement blessés, quatre lycéens ont été transportés en urgence relative à l’hôpital d’Eaubonne. Un adolescent a, quant à lui, été interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue au commissariat d’Enghien.
« Ce sont les plus jeunes qui s’affrontent pour ce genre bêtises »
Selon les premiers éléments de l’enquête, un vol de portable ou de casquette pourrait être à l’origine de ces violences. « Je doute tout de même que toute cette histoire parte d’un fait aussi futile. En règle générale, ce sont les plus jeunes qui s’affrontent pour ce genre bêtises. Là, nous sommes confrontés à des majeurs et des adultes », s’interroge Luc Strehaiano qui s’est rendu dans le quartier du Noyer Crapaud dans la foulée des violences. « Le calme est rapidement revenu. Les caméras de surveillance et l’intervention des forces de l’ordre ont permis d’interpeller les auteurs. »
Évoquant la rivalité entre les cités du Noyer-Crapaud et de la Chênée ayant donné lieu à plusieurs incidents par le passé, le maire de Soisy relève que la situation s’était toutefois calmée ces derniers temps. « Nous n’avions pas eu d’échanges particuliers entre les deux cités. Au Noyer-Crapaud, nous avions plutôt rencontré des problèmes liés au trafic de stupéfiants et de délinquance classique. Mais ça s’était bien arrangé depuis l’expulsion d’une famille au mois de juin dernier. »
Surveillance policière renforcée
Alors que le lycée de Montmorency fait l’objet d’une surveillance policière depuis l’affrontement survenu lundi 4 novembre, Luc Strehaiano indique qu’il a également mobilisé sa police municipale pour éviter tout risque de représailles. « Nous surveillons la situation de très près», conclut l’élu.
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