, Sylvain André et Romain Mahieu ont amené leurs supporters sur l’Olympe à Cavaillon et Sarrians

Sylvain André et Romain Mahieu ont amené leurs supporters sur l’Olympe à Cavaillon et Sarrians

, Sylvain André et Romain Mahieu ont amené leurs supporters sur l’Olympe à Cavaillon et Sarrians

Cent ans, jour pour jour. C’est le temps qu’aura attendu la France pour enregistrer un nouveau podium olympique 100 % tricolore, depuis les Jeux d’été de Paris de 1924, et la triplette Gounot-Gangloff-Séguin auréolée d’or, d’argent et de bronze en gymnastique.

Vendredi soir, au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, Joris Daudet, Sylvain André et Romain Mahieu, ont, à leur tour, signé ce nouvel exploit dans cet ordre, après une course rondement maîtrisée. Une aubaine pour le Vaucluse quand on sait que ces deux deniers pilotes sont respectivement originaires de Cavaillon et Sarrians.

Dans leur fief, ces succès ont été accueillis dans un tourbillon d’acclamations. Retour sur une soirée à l’épreuve des émotions pour nos champions et leurs fidèles supporters.

Cavaillon a vibré pour son pilote cavare, au rythme des manches

Durant deux jours, jeudi et vendredi, plus de 250 Cavaillonnais sont passés par toutes les émotions, au rythme des épreuves de BMX racing (courses de BMX), au plus fort de ces Jeux olympiques de Paris. Il faut dire que la capitale du melon était dignement représentée par sa graine de champion, en la personne de Sylvain André !

Et si l’enfant du pays, toujours licencié au club de BMX de Cavaillon depuis son plus jeune âge, avait glané la quatrième place lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo, « la pire place » selon l’intéressé, cette fois le pilote a frappé fort, s’emparant de la seconde place, synonyme de médaille d’argent.

Pour l’occasion, la mairie avait vu les choses en grand, organisant la retransmission en direct des épreuves sur un écran géant, jeudi et vendredi, sous la verrière de l’hôtel de ville, parée des couleurs bleu, blanc et rouge. Quant à l’ambiance, elle a été assurée par les proches du pilote et les nombreux supporters venus l’encourager et réveiller la cité cavare. Pas même le léger crachin, au lancement des festivités, n’aura su éteindre le feu qui bouillonnait dans ce chaudron municipal ! Et si le pilote de 31 ans a facilement gagné sa place pour les phases finales lors des premières manches qualificatives jeudi soir, ce vendredi, le Cavaillonnais a fait, là encore, forte impression en décrochant facilement son ticket pour la finale. Et le public, en ébullition, en redemandait ! Enfin, une heure plus tard, en finale, le pilote, accroché dès le départ de la course, a profité du premier virage pour se glisser en seconde position et ne plus lâcher cette place jusqu’à la ligne d’arrivée.

« Je suis très heureux pour lui. Après sa désillusion aux derniers Jeux olympiques, il a continué à y croire, il n’a rien lâché et il est revenu plus fort ! C’est une très belle récompense pour lui. C’est un fidèle de la ville, nous nous devions d’organiser une fan zone en son honneur », témoignait Gérard Daudet, le maire, à la sortie de la course. Un satisfecit partagé par Christine Mannini, présidente du BMX Club Cavaillon : « c’est une juste récompense. Il s’entraîne très dur au quotidien. On a vibré et stressé avec lui, le dénouement est juste magique ! »

Le temps d’une soirée, le pilote cavare a fièrement porté le maillot tricolore et honoré sa ville natale. Les Cavaillonnais ont vibré avec et pour lui.

À Sarrians, les fans ont eu un double bonheur

Si le nombre n’était peut-être pas au rendez-vous (environ une vingtaine de supporters), la qualité, elle, était bien là, vendredi soir, au restaurant Le Sarriannais, fief du BMX local. D’autant plus que ce n’était pas pour un, mais bien pour deux « chouchous » que les fans, petits comme grands, ont donné de la voix : Romain Mahieu et Saya Sakakibara. En couple dans la vie, ils s’entraînent six mois dans l’année en Australie et l’autre partie à Sarrians. Un choix de vie qui a permis de tisser des liens forts avec la jeune génération et leurs parents. Au point que tous suivent les courses, dont celles des Jeux olympiques.

Lorsque les demi-finales ont débuté à 20 heures pétantes, les décibels ont autant résonné pour l’un que pour l’autre. Si Romain Mahieu et Saya Sakakibara ont passé sereinement cette étape, la finale était une autre affaire. Tout comme pour les supporters. « C’est le départ qui va tout décider pour la médaille ». « Pourvu qu’on ne revoie pas le même scénario qu’à Tokyo (chute des trois français et aucune médaille, Ndlr) », pouvait-on entendre au moment où Romain Mahieu prenait place pour la finale. Puis vient l’embrasement quand il s’est élancé. « Allez Romain ! » « Ne lâche pas ! » « Arrache tout ! » Des encouragements qui ont ensuite laissé place à l’explosion de joie lorsqu’il parvint à décrocher la médaille de bronze.

Mais à peine remis des émotions que la jeune garde décidait d’imposer aux parents de rester sur leurs chaises pour regarder, avec toujours la même énergie, Saya Sakakibara décrocher l’or chez les femmes quelques minutes plus tard ! « Il n’y a rien de plus beau qu’ils aient une médaille tous les deux », concluait Stéphane Bourret, adjoint à la mairie, présent aux côtés des fans et qui n’a pas loupé une miette des courses. Une soirée historique que tout un club n’oubliera jamais.

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