Mieux vaut tard que jamais ! Les élus du territoire et les nouveaux gérants du cinéma de Coulommiers ont enfin pu symboliquement couper le ruban lors de l’inauguration de l’établissement, treize ans après son ouverture. Un soirée sous des airs de renouveau.
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Tout est bien qui finit bien donc, après de longues années de rebondissements, d’ouvertures/fermetures en pagaille, treize années de mécontentement légitime des habitants. « Je ne vous cache pas mon émotion au moment de vous accueillir au cinéma de Coulommiers. Cette phrase, j’aurais dû la prononcer il y a 13 ans, lorsque le cinéma a ouvert. Ca n’a pas pu se faire en raison d’un « léger » différend avec l’ancien exploitant », recontextualise Laurence Picard. Ce cinéma a ouvert en 2011. Il a fallu attendre la fin du bail commercial du précédent exploitant pour que la communauté d’agglo puisse engager une longue procédure juridique laquelle aboutira à ce dénouement heureux. »
La maire, particulièrement enthousiaste, ne boude pas son plaisir de pouvoir enfin se faire une toile dans sa propre ville.
« Ma famille paternelle est liée à l’histoire des cinémas, il y avait deux cinémas dans les années 60 à Coulommiers, mon grand-père en était l’exploitant », raconte t-elle.
Deux exploitants pour une success-story
La page semble définitivement tournée. Depuis l’arrivée des deux nouveaux exploitants et la réouverture, définitive celle-là, le 27 décembre dernier, les quatre salles ne désemplissent pas.
Aux manettes du cinéma Les Capucins, des pointures : Antoine Cabot, ex-directeur de l’UGC des Halles, qui avec ses 27 salles et ses 3 millions de spectateurs par an, reste le plus grand cinéma d’Europe en nombre de salles et le plus grand du monde en fréquentation. Et Jan-Olivier Schroeder. Si son visage ne vous est pas totalement inconnu, c’est sans doute parce que cet acteur enregistre une filmographie impressionnante (L’Abbé Pierre : une vie de combats, Simone : le voyage du siècle, Au nom de ma fille, Lucy, OSS 117, etc).
Ces deux passionnés de grand écran ont opté pour une programmation destinée à la fois au grand public comme aux cinéphiles avertis, ainsi que pour des événements culturels comme la retransmission d’opéras, de concerts ou de pièces de théâtre. L’objectif : projeter entre 20 et 25 films par semaine dans les 4 salles.
Davantage de jours d’ouverture qu’avant, plus de séances hebdomadaires, des tarifs plus attractifs. Résultat : depuis 5 mois, le public est au rendez-vous. « C’est un pari de rallumer les lumières d’un cinéma, on l’a fait le 27 décembre à 14h, rappelle Antoine Cabot. Dès la première séance, les spectateurs sont venus nombreux et ils l’ont été de plus en plus. En 5 mois, nous avons projeté 155 films en VO comme en VF, soit 2772 séances. Ce week-end, nous accueillerons notre 50 000e spectateurs (soit plus en 5 mois que depuis l’ouverture en 2011, ndlr). Ce résultat nous honore et nous engage également. »
Le cinéma ? Un lieu de sociabilisation
Alors, en plus des sorties chaque mercredi, le cinéma Les Capucins propose une offre variée, avec notamment Ciné Pitchoune, une programmation dédiée aux enfants, et Les Grands Classiques, pour les amoureux du cinéma d’antan.
Richard Patry, président de la fédération nationale des cinémas, avait raison d’y croire. « C’était une évidence que vous reviendriez, le cinéma est dans l’ADN de nos concitoyens, déclare-t-il. Aller au ciné, c’est y aller pour vivre des émotions, pour rire, pour pleurer, pour se raconter des histoires, pour se construire des souvenirs. On a tous des souvenirs dans une salle de cinéma. Le cinéma, en France, reste le lieu du premier baiser… »
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Et de conclure : « Avec son hall tout en transparence, le cinéma de Coulommiers a été conçu avec un haut niveau de qualité par un architecte de renom puisque c’est Pierre Chican qui l’a dessiné. » Une vraie nécessité pour le territoire. » On a refait l’image et le son, les salles sont dotées des dernières technologies, sans oublier le confort avec des fauteuils qui permettent d’avoir de la place pour les jambes. C’est un lieu chaleureux, mais ça ne sera pas le lieu de mon premier baiser… ! »
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