, Saint-Quentin en-Yvelines, ville inattendue d’art et d’histoire

Saint-Quentin en-Yvelines, ville inattendue d’art et d’histoire

, Saint-Quentin en-Yvelines, ville inattendue d’art et d’histoire

« Ville d’art et d’histoire » : le panneau trône généralement à l’entrée de cités médiévales. On s’attend moins à voir ce label du ministère de la culture apposé aux murs de béton d’une ville nouvelle des années 1970. Saint-Quentin-en-Yvelines fait pourtant désormais partie des 124 « villes et pays d’art et d’histoire ». Pour le faire savoir, l’agglomération diffuse depuis début avril une carte du patrimoine qui localise et présente 147 de ses sites.

« Nous ne sommes pas vraiment une ville, notre histoire est récente et nos oeuvres d’art sont méconnues », s’amuse Robert Cadalbert, président (PS) de la communauté d’agglomération. C’est cette instance qui a porté la candidature au label, dans la relative indifférence des sept communes qui la composent. Car l’histoire de la ville nouvelle est largement tissée de luttes de pouvoir entre les élus locaux et l’Etat aménageur, puis entre les villes et l’agglomération. Aujourd’hui encore, les 150 000 habitants de la ville nouvelle disent vivre à Trappes ou Guyancourt, pas à Saint-Quentin-en-Yvelines. Avec ce label, « nous voulons faire en sorte que les gens regardent la ville et s’approprient leur territoire », résume l’élu.

Ce travail passe déjà par un petit musée de ville bien fichu. Reste, pour guider le visiteur, à former des personnels exigés par le cahier des charges du label et à mettre en place une signalétique commune à toute l’agglomération.

LES DOGMES MODERNISTES

D’art et d’histoire, Saint-Quentin-en-Yvelines n’est pas dépourvue. Places et jardins sont semés de quatre-vingts oeuvres. Et outre son patrimoine ancien (abbaye de Port-Royal-des-Champs, Commanderie des Templiers…), l’agglomération incarne toute l’aventure des villes nouvelles. Ces regroupements de communes rurales, décidés par l’Etat dans les années 1960 pour former des agglomérations destinées à décongestionner Paris, se muèrent en laboratoire social et urbain aux résultats contrastés.

De l’urbanisme sur dalle (Les 7 Mares, 1975) au retour à la ville classique (Saint-Quentin, 1987), des dogmes modernistes à la synthèse postmoderne, on retrouve ici les débats sur le rôle de la rue, la forme de la ville et l’esthétique du bâti. Quelques architectes connus aussi : Ricardo Bofill, Massimiliano Fuksas, Henri Gaudin, Dominique Perrault…

Pour le ministère de la culture, la certification de Saint-Quentin-en-Yvelines « témoigne d’une évolution douce du label vers l’architecture contemporaine et le patrimoine du XXe siècle ». En 2000, les industrielles Roubaix et Saint-Etienne avaient ouvert la voie. « Le label a été créé en 1985. L’intitulé « art et histoire » est un peu dépassé », estime-t-on au ministère. Prochain objectif : le patrimoine rural.

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