Conçue dans les années 1970, l’agglomération regorge de parcs, d’architecture novatrice et d’art contemporain. Un vrai musée à ciel ouvert.
Publié le 19 janvier 2020 à 10h00
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 00h33
Saint-Quentin-en-Yvelines, ville d’art et d’histoire : la formule sonne comme un oxymore. Et pourtant, la ville nouvelle a obtenu ce label en 2006. Et ce, sans mettre en avant les pépites médiévales (donjon de Maurepas, Port-Royal des Champs…) qu’abrite cette agglomération de douze communes, mais en valorisant son patrimoine contemporain, tant architectural qu’artistique. L’aménagement urbain s’est ici accompagné d’une politique de commandes publiques ambitieuses, avec plus de quatre-vingts œuvres d’art réparties sur le territoire.
Pour les faire découvrir, les équipes du musée de la Ville ont défini plusieurs parcours, dont trois sous forme de rallyes, un bon moyen de marcher de façon ludique et instructive. On opte pour le plus long (14 km), au départ de la commune de Montigny-le-Bretonneux, cœur de la ville nouvelle. Après un passage par la place Pompidou et son ensemble d’immeubles aux façades concaves faisant face au Théâtre de Saint-Quentin, on rejoint le parc des Sources de la Bièvre, accueilli par La Perspective de Marta Pan, majestueuse sculpture métallique en forme de serpent glissant vers deux grands arceaux.

Les Arcades du Lac et Le Viaduc de l’architecte Ricardo Bofill. © Guillemot Roger
On évolue ensuite d’espaces verts (60 % de l’agglomération) en zones pavillonnaires, en passant par des quartiers d’immeubles conçus à échelle humaine, rompant avec le gigantisme des grands ensembles des années 50 et 60. Notre périple est ponctué d’œuvres qui se découvrent au détour d’une voie piétonne, sur une place, surplombant un étang…, jusqu’à nous mener au point d’orgue : l’ensemble des Arcades du lac, conçu par Ricardo Bofill, au bord du bassin de la Sourderie, et son Viaduc trônant au milieu de l’eau, à proximité de la Voilure, sculpture d’acier et de cordes signée Marcel Van Thienen. De retour à notre point de départ, on profite encore un peu de ce musée à ciel ouvert en suivant le rallye « art public » (3 km dans Montigny).
Quant à ceux dont la curiosité architecturale n’est jamais assouvie, un autre circuit (8 km), au départ d’Élancourt, les guidera dans une balade très seventies. Intéressante ne serait-ce que pour l’étonnante résidence Pré-Yvelines (1974), sorte de petit village futuriste, ou encore pour les immeubles courbes du quartier des 7-Mares, sorti de terre avant tous les autres. Sans oublier le premier parc urbain d’art public, celui des Coudrays, créé en 1971, où les jeux d’enfants côtoient des sculptures abstraites et colorées que les habitants se sont appropriées, comme l’Arborescence polymorphique, prosaïquement rebaptisée Spaghettis.
Lignes SNCF N, U et RER C, gare de Saint-Quentin-en-Yvelines/Montigny-le-Bretonneux. Carte du réseau de bus de l’agglo .
Manger
Le Phare Saint-Louis, 8, place Claudel, 78 Montigny-le-Bretonneux. 01 85 73 35 63. Tlj., 11h45-14h30 et 18h45-22h30. Cette crêperie est l’une des rares adresses ouvertes 7 jours sur 7 au cœur de la ville nouvelle. Formules à partir de 12,80 €. Autre option : un pique-nique dans l’un des parcs, au pied d’une œuvre d’art.
Faire
Musée de la Ville de Saint-Quentin-en-Yvelines, quai François-Truffaut, 78 Montigny-le-Bretonneux. 01 34 52 28 80. Du mer. au sam., 14h-18h. Accès libre. Une excellente entrée en matière pour découvrir la façon dont la ville nouvelle s’est développée. Dépliants des rallyes thématiques à télécharger sur le site, rubrique « Visites et activités ».
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