La mairie a été rénovée de fond en comble pour répondre aux exigences climatiques, d’accessibilité et de bien-être au travail.
Pour l’inauguration de la mairie de Mazères, une grande partie des figures politiques du département avaient fait le déplacement : Simon Bertoux préfet de l’Ariège, Géraldine Pons et Michel Soler, conseillers départementaux de l’Ariège, Philippe Calléja, maire de Saverdun, Alain Rochet, président de la communauté de communes des Portes d’Ariège Pyrénées, et des élus, se sont retrouvés à Mazères en compagnie du maire Louis Marette pour l’événement.
Un hôtel de ville à l’histoire centenaire
Lors de cette manifestation, le premier édile rappelait qu’au terme de 2 ans d’études, de préparation des marchés et de 3 ans de travaux, l’hôtel de ville avait fait peau neuve. À cette occasion, le maire évoqua l’histoire de ce bâtiment dénommé « la Castellane » qui fut construit en 1575, il y a 450 ans, et qui abrita 4 ans plus tard pendant un mois Henri IV et la reine Margot à l’occasion de la « Conférence de Mazères » entre Henri de Navarre, dernier comte de Foix, et le duc de Montmorency. « Pour la petite histoire, la reine Margot avait 26 ans et de nombreux amants, et sa chambre au premier étage est encore appelée aujourd’hui « la chambre de la reine », glisse le premier édile mazérien.
En 1630, la Castellane deviendra château abbatial de l’abbaye de Boulbonne jusqu’à la révolution, puis bien d’État. Parallèlement, le vieil hôtel de ville situé sous la halle fut démoli en 1822, mais par anticipation, en janvier 1813, le maire Jean Martimor a acheté au préfet de l’Ariège la Castellane, qui est devenue la mairie actuelle.
La dernière restauration totale de l’hôtel de ville fut réalisée par son fils Jules Martimor qui lui avait succédé en 1850 et d’autres travaux d’aménagement plus la pose de la grille en 1884. Plus tard, il y eut quelques modifications en 1966 et en 1980 mais il aura donc fallu attendre 174 ans pour entreprendre une nouvelle réfection complète de la mairie, avec bien entendu les contraintes et objectifs nouveaux liés en particulier au réchauffement climatique.
Une mise au goût du jour énergétique
Sous des dehors très convenables, la mairie était en effet une véritable passoire thermique classée en bâtiment énergivore (étiquette E). Trois axes ont guidé le chantier : économies et décarbonation de l’énergie, accessibilité et bien-être au travail. Même si ces exigences ont entraîné parfois des difficultés techniques et des contraintes budgétaires imprévues et supplémentaires.
Désormais, que ce soit pour le chauffage ou le refroidissement, la décarbonation est réalisée grâce à la géothermie et aux économies d’énergie avec la mise en service d’un sas thermique à l’entrée de la mairie, l’isolation des combles, la mise en place de menuiseries double vitrage et pour l’éclairage, le changement des systèmes d’allumage par des leds de faible consommation et aussi des coupures automatiques de l’énergie dès qu’il n’y a plus de mouvements dans les bureaux, les salles ou les couloirs.
L’accessibilité est conforme aux exigences réglementaires, avec ascenseur, rampes d’accès, portes élargies, toilettes handicapés et pour les déficients visuels ou auditifs, mise en place de contrastes podotactiles.
Enfin, pour le bien-être au travail, par des bureaux spacieux, un mobilier fonctionnel et des salles de services pour le repos ou les repas parfaitement équipées, et aussi une organisation spatiale reprise afin de permettre une meilleure lisibilité des espaces et une qualité d’accueil et de travail.
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