Une liste de 38 noms doit être présentée par Michel Barnier, dans les prochaines heures, à Emmanuel Macron. On y compterait 16 ministres de plein exercice, mais surtout de nombreux représentants de la droite politique : France Télévisions évoque sept membres d’Ensemble pour la République, « trois des Républicains, deux du MoDem, un du parti Horizons, un de l’UDI, un divers droite et un divers gauche ».
Autrement dit, le résultat des élections législatives du 7 juillet dernier ne se reflète pas vraiment dans les choix de Matignon : pour rappel, le Nouveau Front populaire obtenait 178 sièges, devant Ensemble (150 sièges) et le Rassemblement national (125 sièges).
Depuis cette date, Emmanuel Macron a joué la montre, utilisant le prétexte des Jeux olympiques et paralympiques, refusant ensuite les propositions du Nouveau Front Populaire pour se tourner vers le Rassemblement national et Marine Le Pen afin de privilégier un Premier ministre de son choix, Michel Barnier.
On prend les mêmes
La composition du cabinet de Michel Barnier annonçait visiblement la couleur, pour la culture : Magali Valente, conseillère sur le sujet, avait en effet précédemment officié sous… Élisabeth Borne. Pour la rue de Valois, le membre des Républicains aurait en tête une simple reconduction de Rachida Dati, nommée le janvier 2024 à ce poste.
À l’époque, l’arrivée de la maire du 7e arrondissement de Paris avait causé des remous au sein du même parti de droite, certains voyant d’un mauvais œil cet affichage aux côtés d’Emmanuel Macron. Difficile de ne pas accorder à Rachida Dati un certain sens de l’anticipation en politique…
Le mardi 16 juillet dernier, quand Gabriel Attal avait présenté la démission de son gouvernement après la défaite aux élections législatives, Rachida Dati cumulait 6 mois et 5 jours au ministère. Un mandat extrêmement court, marqué par le lancement du Printemps de la Ruralité et, du côté du livre, l’ouverture des vannes de la publicité télévisuelle pour les ouvrages, et l’évocation d’une taxe sur les ventes de livres d’occasion — surtout portée par Emmanuel Macron lui-même.
Des millions et une affaire
Rachida Dati faisait partie des ministres les plus fortunés du précédent gouvernement, mené par Gabriel Attal. Comme l’avaient révélé les déclarations d’intérêts et de situation patrimoniale de la maire du 7e arrondissement, elle jouissait d’un compte-titre d’une valeur de 2,6 millions €, lequel permet d’investir sur les marchés financiers. Mais aussi une assurance-vie conséquente, dont la valeur déclarée est d’un peu plus de 2 millions €, ainsi que de plus de 130.000 € sur des comptes courants.
Elle est également précédée par une procédure judiciaire, puisqu’elle est mise en examen depuis 2021 pour « corruption passive » et « trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public », soupçonnée d’avoir mis son mandat de députée européenne (de 2009 à 2019) au service du groupe Renault-Nissan, pour des actions de lobbying.
À LIRE – Printemps de la ruralité : quelles mesures pour le livre ?
Au début du mois de juillet dernier, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a rejeté le recours de la ministre de la Culture sur la prescription et l’ancienneté des faits, destiné à clore l’enquête en cours, comme le rapportait alors Libération. Les avocats de Dati ont assuré qu’ils porteraient l’affaire devant la Cour de cassation.
La justice s’intéresse plus particulièrement à des honoraires de 900.000 € versés par RNBV, une filiale néerlandaise de Renault-Nissan, entre 2010 et 2012, alors qu’elle siégeait au Parlement européen. Rachida Dati affirme que cette somme rémunérait son activité d’avocate et l’assistance de Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, pour le développement international de la firme. Si les députés européens peuvent exercer une activité d’avocat, le lobbying est prohibé, rappelait France Info dans une longue enquête sur le sujet publiée en juin 2024.
Photographie : Rachida Dati (Laurent Vu, CC BY SA 3.0) et l’entrée du ministère de la Culture (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)
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