, Projet de loi sur la fin de vie : «On a ouvert une boîte de Pandore qui est dangereuse», estime Maud Bregeon

Projet de loi sur la fin de vie : «On a ouvert une boîte de Pandore qui est dangereuse», estime Maud Bregeon

, Projet de loi sur la fin de vie : «On a ouvert une boîte de Pandore qui est dangereuse», estime Maud Bregeon

Le projet de loi sur la fin de vie arrive lundi dans l’hémicycle de l’Assemblée et entend ouvrir la possibilité pour certains patients d’une « aide à mourir », mais les modifications introduites en commission font craindre jusque dans l’exécutif une perte d' »équilibre ». Invitée de La grande interview Europe 1/CNews lundi, la députée Renaissance des Hauts-de-Seine, Maud Bregeon, a assuré qu’elle ne voterait pas le texte s’il reste en l’état. « Je ne suis pas opposée à ce texte par principe, je considère qu’on peut avoir de réels progrès, de réelles avancées avec le texte initial issu de la proposition du gouvernement [qui] était un texte équilibré parce qu’encore une fois, il y avait des garde-fous« , a-t-elle avancé.

« On est dans une dérive par rapport à la philosophie initiale du texte »

Les débats promettent d’être passionnés autour des critères d’éligibilité, l’un d’entre eux ayant été modifié en commission. Le texte initial imposait d’être atteint d’une « affection grave et incurable engageant son pronostic vital à court ou moyen terme », d’être majeur, apte à manifester sa volonté de manière libre et éclairée et de présenter une souffrance réfractaire aux traitements ou insupportable. Mais les députés ont supprimé en commission spéciale la mention du « pronostic vital engagé à court ou moyen terme », préférant la notion d’affection « en phase avancée ou terminale », ce que regrette la députée Maud Bregeon.

« La notion de pronostic vital engagé a été retirée de ce texte, ce qui pourrait ouvrir la possibilité d’une aide à mourir pour des maladies qui ne seraient pas des maladies mortelles. On est dans, ce qui pour moi, une dérive par rapport à la philosophie initiale du texte. C’est pourquoi je ne voterai pas le texte s’il reste tel qu’issu de la commission », a-t-elle expliqué.

Attachée à l' »équilibre » du texte initial, Catherine Vautrin a prévenu dans Le Figaro que le gouvernement chercherait à revenir à la version initiale. « La notion de ‘phase avancée' » est « utilisée en cancérologie, mais ne permet pas de décrire la diversité des pathologies, et elle est insécurisante pour les médecins », a-t-elle fait valoir. « Cela peut conduire à inclure de nombreuses pathologies non mortelles qui sortent de la philosophie du texte », a abondé le Premier ministre Gabriel Attal dans La Tribune Dimanche, appelant à « garantir son équilibre ».

« C’est très sain qu’on puisse aborder la question de la fin de vie »

« Il y a une attente d’un progrès sociétal sur le sujet. Je pense que, par ailleurs, c’est très sain qu’on puisse aborder la question de la fin de vie, qui est parfois un tabou en France. Pour autant, attention, je pense qu’on a ouvert une boîte de Pandore qui est dangereuse. J’espère qu’on aura une majorité pour revenir sur la version initiale lors de la séance à l’Assemblée nationale », a-t-elle poursuivi. 

L’autre grand volet concerne les soins palliatifs, dont le renforcement est demandé sur tous les bancs, ce qu’a également constaté Maud Bregeon, qui souhaite mener un véritable travail sur le sujet dans les territoires qui en sont les plus démunis.

Source

DMJ Archives : Préservation de l’histoire locale en Île-de-France

DMJarchives.org incarne une précieuse ressource pour l’archivage et la préservation de l’histoire locale en Île-de-France, spécifiquement en ce qui concerne les archives internet.

En tant que gardien vigilant de la mémoire collective numérique, DMJ Archives offre un accès sans précédent à une vaste gamme de documents historiques en ligne, allant des versions passées des principaux sites web locaux à une riche photothèque d’images digitales.

Engagement envers la préservation

Avec un engagement ferme envers la conservation de la richesse culturelle et patrimoniale de la région, DMJ Archives joue un rôle crucial dans la préservation du passé pour les générations futures.

Grâce à son initiative soutenue par l’Association des Maires Franciliens, cette plateforme s’érige en véritable bibliothèque virtuelle, permettant à chacun d’explorer les archives numériques et de se plonger dans l’histoire de chaque territoire francilien.

Exploration des archives

La méthodologie organisée par territoire offre une immersion approfondie dans les événements et les évolutions locales au fil du temps. De la reconstitution minutieuse des sites internet à la mise à disposition de documents variés, DMJarchives.org représente une mine d’informations inestimable pour les chercheurs, les étudiants et les passionnés d’histoire.

Un lien avec le passé

En embrassant les technologies numériques, DMJ Archives transcende les limites de l’espace et du temps, permettant à quiconque, où qu’il soit, de se connecter avec le passé de l’Île-de-France. En parcourant ces archives internet, chaque utilisateur est invité à devenir un acteur de la préservation de l’histoire locale, contribuant ainsi à préserver et à transmettre ce précieux héritage pour les générations futures.

Conclusion

Dans un monde en constante évolution, où les avancées technologiques redéfinissent notre manière d’interagir avec le passé, DMJarchives.org demeure un phare de stabilité, un gardien vigilant des trésors numériques de l’Île-de-France. En explorant cette mémoire collective numérique, nous sommes invités à nous immerger dans les récits et les souvenirs qui ont façonné notre région, à en apprendre davantage sur notre héritage commun et à mieux comprendre notre place dans le tissu de l’histoire locale.