
Ce dimanche 12 janvier 2025, la plus ancienne église de la ville de Boulogne-Billancourt est devenue une basilique, la première des Hauts-de-Seine, lors d’une messe. Mais comment ce changement a-t-il été décidé et quelle est son histoire ?
La ville de Boulogne-Billancourt a connu un grand bouleversement ce week-end, avec l’élévation de l’église Notre-Dame de Boulogne en basilique mineure, lors d’une messe ce dimanche 12 janvier 2025. Plus ancienne église de la ville, monument historique depuis 1862, elle marque la naissance de la ville il y a 700 ans et accueille de nombreux pèlerinages. Selon le droit canonique, la dignité de basilique est réservée aux « églises remarquables par leur antiquité, leur célébrité, leur grandeur ou leur beauté », des critères auxquels elle répond.
Mais comment est née la légende de cette église ? En l’an 633, à Boulogne-sur-Mer, un bateau vient s’échouer tandis que la Vierge Marie apparaît dans une chapelle de la ville haute, révélant la présence dans le bateau d’une statue d’elle, à apporter en ce lieu pour ériger une église. Depuis lors, un pèlerinage important y a lieu. En 1308, Philippe IV le Bel s’y rend pour le mariage de sa fille, et de retour à Paris, il souhaite édifier également une église dédiée à la Vierge sur le même modèle, pour rendre plus accessible le pèlerinage près de la capitale.
Le village des Menus-les-Saint-Cloud est choisi et c’est son fils Philippe V qui fait construire l’église. En juin 2024, le pape François, à l’initiative de Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, décrète l’élevation en basilique mineure de l’église, un événement historique assez rare. Elle devient ainsi la première basilique du département des Hauts-de-Seine ! Un hommage qui intervient avant quatre ans de restauration, pour ce bâtiment qui a bien besoin de quelques travaux.
DMJ Archives : Préservation de l’histoire locale en Île-de-France
DMJarchives.org incarne une précieuse ressource pour l’archivage et la préservation de l’histoire locale en Île-de-France, spécifiquement en ce qui concerne les archives internet.
En tant que gardien vigilant de la mémoire collective numérique, DMJ Archives offre un accès sans précédent à une vaste gamme de documents historiques en ligne, allant des versions passées des principaux sites web locaux à une riche photothèque d’images digitales.
Engagement envers la préservation
Avec un engagement ferme envers la conservation de la richesse culturelle et patrimoniale de la région, DMJ Archives joue un rôle crucial dans la préservation du passé pour les générations futures.
Grâce à son initiative soutenue par l’Association des Maires Franciliens, cette plateforme s’érige en véritable bibliothèque virtuelle, permettant à chacun d’explorer les archives numériques et de se plonger dans l’histoire de chaque territoire francilien.
Exploration des archives
La méthodologie organisée par territoire offre une immersion approfondie dans les événements et les évolutions locales au fil du temps. De la reconstitution minutieuse des sites internet à la mise à disposition de documents variés, DMJarchives.org représente une mine d’informations inestimable pour les chercheurs, les étudiants et les passionnés d’histoire.
Un lien avec le passé
En embrassant les technologies numériques, DMJ Archives transcende les limites de l’espace et du temps, permettant à quiconque, où qu’il soit, de se connecter avec le passé de l’Île-de-France. En parcourant ces archives internet, chaque utilisateur est invité à devenir un acteur de la préservation de l’histoire locale, contribuant ainsi à préserver et à transmettre ce précieux héritage pour les générations futures.
Conclusion
Dans un monde en constante évolution, où les avancées technologiques redéfinissent notre manière d’interagir avec le passé, DMJarchives.org demeure un phare de stabilité, un gardien vigilant des trésors numériques de l’Île-de-France. En explorant cette mémoire collective numérique, nous sommes invités à nous immerger dans les récits et les souvenirs qui ont façonné notre région, à en apprendre davantage sur notre héritage commun et à mieux comprendre notre place dans le tissu de l’histoire locale.