
Laurent Hottiaux, 51 ans, a été nommé en remplacement du préfet «bulldozer», qui a été appelé au secrétariat général du ministère de l’Intérieur après 18 mois d’exercice en terres maralpines.
Le conseil des ministres a finalement entériné la nomination de Laurent Hottiaux comme préfet des Alpes-Maritimes. L’ancien préfet des Hauts-de-Seine succède à Hugues Moutouh, appelé à d’autres très hautes responsabilités à la tête du secrétariat général du ministère de l’Intérieur de Bruno Retailleau. Un temps pressenti pour prendre les rênes de la préfecture maralpine, Pascal Bolot, actuel préfet du Morbihan, a quant à lui été nommé en Moselle.
Âgé de 51 ans, diplômé de l’ENA, Sciences Po, et l’Essec, Laurent Hottiaux est un haut fonctionnaire chevronné. Il a effectué l’essentiel de sa carrière dans des postes stratégiques. Administrateur civil au ministère de l’Intérieur dès 2000, il a gravi les échelons dans les territoires comme au cœur de l’État. Il a occupé plusieurs postes de sous-préfet, notamment en Corse et dans l’Yonne avant d’être détaché à la Commission européenne à Bruxelles. Il a ensuite intégré plusieurs cabinets ministériels, dont ceux du ministre de l’Écologie et du ministre chargé du Grand Paris.
Un passage à l’Élysée
À partir de 2012, Laurent Hottiaux a exercé des fonctions de direction à la préfecture de région du Nord, puis au ministère de l’Intérieur comme directeur des systèmes d’information. En 2017, il devient conseiller sécurité auprès d’Emmanuel Macron, avant d’être finalement nommé préfet des Hauts-de-Seine en 2020. Habitué aux arbitrages interministériels ainsi qu’aux logiques de communication publique, le nouveau préfet pourrait s’avérer un atout dans un territoire où cohabitent pression migratoire, risque sécuritaire et attentes fortes des élus locaux. Son profil plus technique que politique, laisse à tout le moins espérer un style de gouvernance apaisé.
«Contrairement à Moutouh, il n’est pas connu pour être un préfet politisé et surtout pas proche de l’extrême droite», lâche un observateur de la vie politique niçoise. Dans les Alpes-Maritimes, les relations entre l’État et les collectivités s’écrivent parfois à fronts renversés, comme Hugues Moutouh ne s’est pas privé de le faire remarquer lors de sa cérémonie de départ : «Ici, on ne tolère que difficilement le pouvoir des autres !»
Le maire de Nice, Christian Estrosi, s’est, du reste, empressé de saluer l’arrivée du nouveau représentant de l’État, souhaitant sur X – avant même l’annonce officielle de la nomination – la bienvenue à «ce grand serviteur de l’État».
Un message qui n’est pas sans rappeler celui adressé à Hugues Moutouh à son arrivée dix-huit mois plus tôt, en octobre 2023. «Je souhaite la bienvenue dans notre département à un serviteur de l’État très expérimenté», avait-il alors déclaré sur le réseau social. Une forme de diplomatie algorithmique qui peut prêter à sourire quand on sait que les relations entre les deux hommes s’étaient nettement refroidies au fil du temps, l’édile azuréen réclamant même plusieurs fois le départ du préfet.
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