La CGT a appelé explicitement, ce mardi 18 juin, à voter pour le Nouveau Front populaire lors des élections législatives, au vu de « la gravité de la situation » avec le risque de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir.
Le Comité confédéral national (CCN, « parlement » de la CGT) s’est prononcé « très largement » en faveur d’une déclaration titrée « Il est minuit moins une » qui stipule que la centrale « appelle les salariés, retraités et privés d’emploi à aller voter le plus nombreux et nombreuses possible les 30 juin et 7 juillet pour le programme du Nouveau Front populaire ». Le deuxième syndicat français a coutume d’appeler à faire barrage contre l’extrême droite, mais sans donner de consigne de vote. Le texte, consulté par l’AFP, note que « l’extrême droite est en situation d’accéder au pouvoir pour la première fois de l’histoire de notre République – à l’exception de la période du régime de Vichy ».
Les infos à retenir
⇒ La CGT appelle explicitement à voter pour le Nouveau Front populaire
⇒ Le Maire prévient d’un risque de « mise sous tutelle » de la France
⇒ Faure veut « un vote » pour choisir un Premier ministre de gauche
Le Maire prévient d’un risque de « mise sous tutelle » de la France
Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a prévenu ce mardi que la France risquait d’être « mise sous tutelle » par la Commission européenne et le FMI si le Rassemblement national ou le Nouveau Front populaire remportaient les législatives des 30 juin et 7 juillet.
Le pays connaîtra « une crise de la dette, si leurs programmes étaient intégralement appliqués », a déclaré Bruno Le Maire dans un entretien au journal Le Monde, fustigeant l' »insoutenable légèreté financière » des propositions du RN et du front rassemblant différentes forces de gauche, dont le PS et LFI. « Ouvrir tout grand les vannes de la dépense publique au moment où nous devrions rétablir nos comptes, cela conduira à la mise sous tutelle de la France par Bruxelles et le Fonds monétaire international », a ajouté le ministre, qui fait campagne pour la majorité présidentielle sans être lui-même candidat.
Candidate RN dans la Sarthe, la soeur de Marine Le Pen se défend d’être « parachutée »
Marie-Caroline Le Pen, sœur de Marine et candidate du Rassemblement national aux élections législatives dans la Sarthe, a assuré ce mardi ne « pas avoir été parachutée », reconnaissant cependant que son patronyme pouvait l' »aider » à convaincre les électeurs.
L’aînée des trois filles de Jean-Marie Le Pen, âgée de 64 ans, se présente dans la quatrième circonscription de la Sarthe, dont l’ex-Premier ministre François Fillon a été le député. « Je ne suis pas d’ici, je ne vais pas mentir mais je réponds à l’appel des militants » du Rassemblement national (RN), a déclaré la conseillère régionale d’Île-de-France et jusque-là candidate malheureuse aux législatives dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines. « Je n’ai pas ce sentiment d’avoir été parachutée, je n’ai pas été parachutée contre l’avis des gens […] moi, j’ai l’assentiment » des militants, a-t-elle affirmé.
Législatives : « Je garantis aux joueurs la liberté d’expression », dit le patron du foot français
Le président de la Fédération française de football Philippe Diallo a déclaré mardi qu’il garantissait « aux joueurs la liberté d’expression » au sujet des prochaines élections législatives en France (30 juin-7 juillet), tout en veillant à la « neutralité » de son instance.
« J’ai toujours dit que je garantissais aux joueurs une liberté d’expression », a expliqué le dirigeant lors d’une conférence de presse tenue à Paderborn (Allemagne), au camp de base des Bleus à l’Euro-2024. « Mais les principes associatifs de la FFF font que vous devez éviter les débats de nature politique et religieuse et veiller à un principe de neutralité », a-t-il ajouté.
Attal pointe un « refus d’obstacles » de Bardella
Gabriel Attal a pointé mardi chez Jordan Bardella, pressenti pour entrer à Matignon en cas de succès du Rassemblement national aux législatives, un « refus d’obstacles » quand il demande la majorité absolue pour gouverner, avec un programme qui n’est qu' »approximations ou reniements ».
« On voit depuis quelques jours que, s’agissant de Jordan Bardella, il y a de moins en moins de programme et de plus en plus de conditions. Ça commence à ressembler à un refus d’obstacle », a affirmé sur franceinfo le Premier ministre, qui mène la campagne du camp présidentiel à ce scrutin des 30 juin et 7 juillet.
Lancement de campagne pour le Nouveau Front Populaire
Le coup de sifflet a été lancé par le premier meeting de la course aux législatives, lundi 17 juin au soir. Sur une scène en plein air devant la mairie de Montreuil, plusieurs centaines de sympathisants du nouveau Front Populaire de gauche ont vu se succéder le leader du PS Olivier Faure, la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, le sénateur et porte-parole du Parti communiste français Ian Brossat et l’ancienne présidente du groupe insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot. « Qui aurait pu croire qu’en quatre jours les chefs de parti se mettraient d’accord sur un accord électoral pour changer la vie des gens ? », s’est félicitée Marine Tondelier, promettant que le Nouveau Front populaire « n’est pas un coup d’un soir et ne fait que commencer ».
Avec 28 % des intentions de vote pour l’instant selon une enquête lundi, la gauche veut afficher l’unité et la collaboration de ses différentes formations. Mais cette soirée, animée par l’universitaire Julia Cagé, a pourtant eu du mal à cacher les tensions internes consécutives à la décision de La France insoumise de ne pas réinvestir plusieurs sortants jugés frondeurs, dont Alexis Corbière précisément à Montreuil, qui maintient sa candidature en dénonçant une « purge » de l’appareil dirigé par les fidèles de Jean-Luc Mélenchon. Un conflit qui a tout de même fait irruption dans les débats à plusieurs reprises. « L’union ne peut pas venir avec le poison distillé de la trahison », a notamment lancé sur scène la nouvelle eurodéputée LFI Rima Hassan.
Faure veut choisir par vote le potentiel Premier ministre de gauche
Olivier Faure, chef du parti socialiste, a réclamé mardi 18 au matin « un vote » pour choisir le Premier ministre en cas de victoire de la coalition du gauche « Nouveau Front Populaire » aux élections législatives.
« Il y aura un vote car je ne connais pas d’autre façon d’arbitrer », a ainsi promis le premier secrétaire du PS alors que le leader LFI Jean-Luc Mélenchon avait suggéré que ce soit le groupe le plus important d’une majorité de gauche qui propose un nom. « Je ne peux pas imposer un Premier ministre socialiste. Personne ne peut imposer un Premier ministre insoumis. La seule façon d’y arriver est de voter », a-t-il poursuivi. « Il n’y a pas un bloc insoumis qui s’imposerait au reste de la gauche », a prévenu M. Faure. »La seule façon de faire fonctionner cette nouvelle majorité, ce sera d’avoir un fonctionnement démocratique. En l’absence de fonctionnement démocratique, les choses ne dureraient pas », a-t-il également lancé à l’adresse des Insoumis.
485 candidats investis par la majorité
Le camp présidentiel, crédité de moins de 20 % des intentions de vote à deux semaines du scrutin, présentera 485 ses candidats sous la bannière « Ensemble pour la République », soit quasiment partout. Mais dans 67 circonscriptions, le camp macroniste « a fait le choix de ne pas envoyer de candidats pour garantir de faire barrage aux extrêmes » en laissant ces places aux candidats de l’ »arc Républicain », a expliqué le groupe Renaissance lundi matin.
« Notre objectif politique reste le même : éviter qu’un candidat des deux blocs (LFI et alliés, RN et alliés) ne gagne, partout où cela est possible ». Certaines circonscriptions sont également laissées vacantes à cause de candidats imbattables. Illustration : François Hollande, conspué dans la majorité pour avoir intégré une alliance avec LFI, n’a pas de candidat face à lui en Corrèze.
Bardella détaille son programme au Parisien
Le chef de file du Rassemblement National Jordan Bardella, promis à Matignon à seulement 28 ans, a détaillé son programme dans un entretien au Parisien, promettant notamment l’abrogation de la réforme des retraites « à partir de l’automne », la baisse de la TVA sur les énergies et le carburant dès cet été en cas de victoire, ou encore la suppression de certaines niches fiscales. La suppression du droit du sol et le remplacement de l’aide médicale d’Etat par un fonds d’urgence qui « ne couvrira que les urgences vitales » sont aussi au programme, et le RN réitère sa proposition de suspendre les allocations familiales aux parents de mineurs délinquants récidivistes.
« Je dis aux Français : pour nous essayer, il nous faut la majorité absolue » à l’Assemblée nationale « pour gouverner » a-t-il réclamé dans un entretien au Parisien. Marine Le Pen, elle, a fait savoir qu’elle ne demanderait pas la démission d’Emmanuel Macron en cas de succès, écartant le spectre d’une crise institutionnelle.
DMJ Archives : Préservation de l’histoire locale en Île-de-France
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