L’AMIF, le rendez-vous de ceux qui ont à cœur de bâtir la ville de demain

La 28e édition du Salon de l’Association des Maires d’Ile-de-France, réunissant l’ensemble des élus franciliens, les partenaires publics et privés, vous donne rendez-vous les 28 et 29 mai 2024 au Paris Expo Porte de Versailles, Hall 6.

Notre reporter David Kolski s’est rendu sur place où l’attendait Eddie Aït, maire de Carrières-sous-Poissy et trésorier de l’AMIF. “Je veille au bon équilibre des comptes de l’association et je veille à la manière dont les choses se passent. On a d’ailleurs demain notre assemblée générale où on va valider les comptes”.

L’Île-de-France est un grand territoire mais beaucoup de préoccupations sont identiques dans les différentes communes. “Nous, les maires, on a besoin de se retrouver, d’échanger, de partager des expériences mais aussi parfois les échecs et voir comment les succès des uns peuvent devenir les succès des autres. L’AMIF, pour ça, est une boite à outils magnifique”.

“On retrouve ici tous ceux qui agissent pour une ville durable, une ville plus résiliente et je crois que c’est bien que les associations d’élus portent la responsabilité d’organiser ces salons parce qu’il faut qu’on puisse faire la démonstration qu’on apporte des solutions avec des partenaires publics bien sûr mais aussi avec des partenaires privés”.

Carrières-sous-Poissy, une commune active ancrée dans la réalité

Pour ce qui est de sa ville, Eddie Aït assure qu’elle est en pleine évolution. “Carrières-sous-Poissy est une ville en pleine mutation urbaine. L’offre de restauration est en construction néanmoins on a des restaurants antillais, asiatiques et on a la chance d’avoir dans un lieu culturel, le château Vanderbilt, des brunchs le week-end. On essaie d’attirer de nouveaux commerçants et d’installer sur un ensemble de places que nous avons rénovés des food-trucks ou des activités gastronomiques”.

“Être maire, c’est aussi aimer les gens. Il faut savoir accompagner, faut savoir écouter et faut souvent accepter aussi l’ingratitude, l’absence de remerciements. Il faut s’inscrire dans du temps long* tout en prenant vraiment avec force l’importance du quotidien et des crises auxquelles sont confrontées nos concitoyens. Le projet, il a sa force dans *un récit local, un récit communal, un récit municipal et c’est le rôle du politique de dire aux gens où on veut les amener. Je crois beaucoup à l’intelligence collective”.

La mobilité en Île-de-France, un quotidien parfois difficile

“Quand on s’occupe des transports, on s’inscrit forcément dans des durées de mise en place très très longues et c’est un peu frustrant” confie Philippe Rouleau, maire d’Herblay-sur-Seine, Vice-Président mobilités de l’AMIF.

L’arrivée de JO de Paris 2024 complique un peu les choses mais c’est aussi très motivant. “Il y a une euphorie c’est sûr, un certain engouement autour de la flamme qui passe sur nos territoires mais en même temps ceux qui habitent en île-de France vont vivre quand même des moments assez difficiles. Mais on va essayer de profiter de ces jeux en limitants les contraintes pour les franciliens”.

En tant que maire, le combat de Philippe Rouleau est surtout de redynamiser son centre-ville. “Non loin d’Herblay-sur-Seine se trouve La Patte-d’Oie d’Herblay, la zone commerciale la plus importante d’Europe donc il y a beaucoup d’enseignes. On a un centre-ville historique depuis longtemps, donc je travaille d’arrache-pied pour essayer de maintenir ce centre-ville dynamique. On l’a refait pour le donner plus de place aux piétons notamment. On vient de mettre également en place une carte de fidélité valable dans tous les commerces de la ville”.

Papier ensemencé, regardez vos projets fleurir

Parmi les nombreux stands présents sur le salon de l’AMIF, notre reporter David Kolski a décidé de s’arrêter un instant à celui de “Papier ensemencé” qui propose de faire vos communications de façon originale. “C’est un papier composé de papier recyclé**” précise Franck Bansart, fondateur de la start-up parisienne. “A l’intérieur se trouve des graines mellifères qui permettent de préserver la biodiversité. Vous plantez le papier, ce dernier se dégrade à 100% et des fleurs poussent ensuite. C’est 0 déchet et 100% de fleurs”.

“Pas mal de collectivités font appel à nous pour leurs vœux mais aussi pour promouvoir des manifestations écoresponsables, réaliser leur calendrier, des plaquettes, on a même fait pour certains des rapports RSE. C’est quelque chose qui a tendance à se démocratiser. On essaie toujours de trouver des innovations**”.