Arrivée le 8 mai à Marseille après son périple méditerranéen, la flamme olympique a depuis commencé un vaste tour de France, sur le territoire hexagonal comme en outre-mer. Et la voilà donc qui débarque ce matin à La Réunion, où la lueur symbole de l’esprit des Jeux traversera huit communes de l’île, portée par près de 120 relayeurs sans être jamais allumée à deux endroits simultanément.
De Saint-Paul à Saint-Pierre et de Sainte-Rose à Saint-Denis, portée par près de 120 relayeurs et escortée par les fameux « gardiens », la Flamme sillonnera les différentes régions de l’île à travers huit communes d’accueil dont le chef-lieu, une des 65 villes-étape, au fil de deux convois.
D’une part, un convoi « d’engagement », composé de 15 à 20 véhicules dont le bus transportant une vingtaine de relayeurs et qui reliera les communes des chefs-lieux d’arrondissement. Il démarrera à Saint-Paul, avant de prendre la direction du centre-ville et le quartier de la Ravine Blanche à Saint-Pierre. Il rejoindra ensuite Saint-Benoît avant son ultime étape où la Flamme illuminera le Jardin de l’État à Saint-Denis.
D’autre part, le convoi « agile », composé de cinq à dix véhicules et environ cinq relayeurs, est organisé sur les relais courts permettant de mettre en valeur les sites spectaculaires et emblématiques. Il s’élancera sur les étendues volcaniques spectaculaires de la Plaine des Sables, sur la commune de Sainte-Rose avant de rejoindre Le Tampon pour un passage par les Grands Kiosques et redescendre vers la Pointe de Langevin à Saint-Joseph, qui constitue le site le plus austral des départements français et de l’Union Européenne. Il poursuivra son périple vers le Stade en eaux vives à Sainte-Suzanne.
Narcisse, nout’ champion !
Tout au long du parcours et de cette journée qualifiée « d’historique », des animations sportives, culturelles et musicales dans chacune des communes avec, en point d’orgue, l’allumage du chaudron au Jardin de l’Etat, où un plateau artistique animera la soirée jusqu’à 22h avec de belles têtes d’affiche comme Ziskakan, Baster, Pixl, Nathalie Natiembe ou Jacqueline Farreyrol.
Parmi les relayeurs, certains connus, d’autres plus anonymes mais récompensés pour leur engagement, en faveur du sport notamment. D’illustres sportifs péi comme le coureur Jean-Louis Prianon, la nageuse Alizée Morel, le footballeur Guillaume Hoarau ou le handballeur et unique champion olympique réunionnais Daniel Narcisse, pressenti pour allumer le chaudron, mais aussi Miss Réunion 2024, Mélanie Odules, le chef d’entreprise Pascal Thiaw-Kine ou le graffeur Jace comptent parmi les heureux élus. Un événement qui mobilise plus de 1 000 personnes : policiers, gendarmes, pompiers, agents de sécurité, agents communaux et bénévoles qui viendront sécuriser le parcours.
Et si plusieurs milliers de spectateurs sont espérés sur le parcours, attention tout de même à prendre ses dispositions. Car les fameux convois s’accompagnent de nombreuses contraintes de circulation et de stationnement, spécifiées pour chaque commune. La préfecture recommande donc de limiter ses déplacements, et invite les entrepreneurs à favoriser le télétravail pour cette journée exceptionnelle. Et maintenant, à nous la flamme !
Sébastien Gignoux
Où et quand la voir ?
Sainte-Rose
7h Route forestière du volcan-7h25 Plaine des Sables
Saint-Paul
7h40 Débarcadère-8h30 Mairie
Le Tampon
9h Creps-9h25 Grands Kiosques
Saint-Pierre
10h10 Hôtel de Ville-11h05 Stade Michel Volnay
Saint-Joseph
12h40-13h Plateau sportif de Langevin (boucle via la Pointe de Langevin)
Saint-Benoît
14h30 Stade Jean Allane-15h10 Hôtel de Ville
Sainte-Suzanne
16h Hôtel de Ville-16h25 Stade en Eaux vives
Saint-Denis
16h40 Dionypark-18h15 Jardin de l’État
L’étincelle des JO dans l’Hexagone depuis un mois
Plus d’un million de spectateurs, des images à couper le souffle que ce soit au Mont-Saint-Michel ou sur le Viaduc de Millau, le tout sans incident… La flamme olympique, qui traverse l’Hexagone depuis près d’un mois, arrivée lundi aux Antilles puis en Guyane, a jusqu’ici parfaitement lancé les JO.
S’il y avait un doute sur l’adhésion des Français aux JO, le mois de mai a donné une réponse assez nette. Dès l’arrivée de la flamme à Marseille à bord du Belem le 8 mai, le ton a été donné. En plus d’une foule de 200.000 personnes, plus de 5,9 millions de téléspectateurs ont suivi le rappeur marseillais +Jul+ allumer le chaudron, dans une ambiance digne d’un match de l’OM.
Cette première étape, sans accroc, a énormément soulagé les organisateurs. « Indéniablement Marseille a lancé la dynamique », reconnait Grégory Murac, le directeur du relais de la flamme au comité d’organisation.
« Marseille, point de bascule »
« Marseille marque un point de bascule avec l’appétit et l’enthousiasme pour les Jeux », a lui aussi reconnu Stéphane Troussel, le président du conseil général de Seine-Saint-Denis. Une bascule qui s’est confirmée par la suite.
Dès les premiers trajets de la flamme, accompagnée à chaque déplacement par près d’un cortège de 200 forces de l’ordre, le public a répondu présent dans une ambiance digne de la caravane du Tour de France, avec beaucoup de familles sur les routes. Près d’1,2 million de personnes ont assisté au parcours de la flamme a assuré mardi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, « une vague populaire », estime Grégory Murac.
De la Corse, en passant par Toulouse, puis en remontant par la Dordogne, et au Mont-Saint-Michel, avant d’arriver en cette fin de semaine en Bretagne, partout dans les 25 départements traversés jusqu’ici, les mêmes scènes d’enthousiasme ont accompagné les relayeurs sur les bords du parcours.
« Fantastique fête », a par exemple estimé le député du Gers Jean-René Cazeneuve, « un beau démenti face aux polémiques qui veulent gâcher la fête ».
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