Novembre 2006
Maire de Boulogne-Billancourt et sénateur des Hauts-de-Seine, Jean-Pierre Fourcade est l’un des décideurs-clés des projets de l’Ile Seguin et du Trapèze. Ancien ministre, il a également été un acteur politique important au niveau national. Il a répondu à vos questions en chat. |
Ses mandats nationaux
A sa sortie de l’ENA en 1954, Jean-Pierre Fourcade, né en 1929, est Inspecteur des Finances. Il débute sa carrière politique en 1959 au cabinet de Valéry- Giscard d’Estaing, alors Secrétaire d’Etat aux finances. D’abord Chargé de mission, il occupe par la suite des postes-clés dont celui de Directeur général de cabinet entre 1972 et 1974. Par la suite, entre 1974 et 1977, Jean-Pierre Fourcade est Ministre de l’Economie et des Finances, puis de l’Equipement, des Transports, de l’Aménagement du Territoire et du Logement.
Vice-président de l’UDF de 1978 à 1986, Jean-Pierre Fourcade s’est plus tard tourné vers l’UMP.
Jean-Pierre Fourcade |
Un élu des Hauts-de-Seine au cur du projet « Ile Seguin »
Deux ans après l’abandon par François Pinault de son projet de Fondation sur l’île Seguin, un nouveau projet d’aménagement a été lancé pour l’aménagement des anciens terrains Renault. Jean-Pierre Fourcade, sénateur-maire de Boulogne-Billancourt, Président de la Communauté d’agglomération du Val-de-Seine et Président de la Société d’économie mixte Val-de-Seine-Aménagement, est très présent dans la conduite du nouveau projet.
» Sénateur-maire de Boulogne-Billancourt. La carrière dans les Hauts-de-Seine de Jean-Pierre Fourcade a débuté en 1971, lorsqu’il a est élu maire de Saint-Cloud (il le restera pendant plus de 20 ans, jusqu’en 1992). Elu sénateur des Hauts-de-Seine une première fois en 1977, il en est aujourd’hui à son 4e mandat, sous la bannière, depuis 2002, de l’UMP. Il cumule cette fonction, depuis 1995, avec celle de maire de Boulogne-Billancourt, l’une des communes les plus peuplées des Hauts-de-Seine avec près de 110 000 habitants (consulter la fiche de Boulogne-Billancourt).
» Président de la SAEM Val-de-Seine. Jean-Pierre Fourcade est président de la Société d’économie mixte Val-de-Seine-Aménagement, créée en 2003 pour conduire les opérations sur les anciens terrains Renault. A ce titre, il occupe une position-clé au sein du projet.
» Président de la Communauté d’agglomération du Val-de-Seine. En 2004, le sénateur-maire de Boulogne crée la Communauté d’agglomération du Val-de-Seine, qui regroupe les communes de Boulogne-Billancourt et de Sèvres. Il devient président de cette organisation, qui a pu être critiquée pour la disproportion qui existe entre les deux parties, Sèvres comptant moins de 25 000 habitants alors que Boulogne en compte près de 110 000.
L’évolution du projet
Lors de l’abandon de son projet de Fondation par François Pinault en 2005, des voix se sont élevées pour faire porter à Jean-Pierre Fourcade la responsabilité de n’avoir pas su « garder la Fondation Pinault ». L’industriel français a en effet officiellement expliqué sa décision par la lenteur des démarches de la Ville de Boulogne-Billancourt, notamment pour régulariser son Plan local d’urbanisme. La critique a d’autant plus visé Jean-Pierre Fourcade que celui-ci, très présent dans toutes les instances de décision locales, a fait de l’aménagement des terrains Renault son « grand projet ». Un projet qui l’a poussé, en 2002, à se représenter aux élections municipales pour « achever ce qui avait été commencé », à l’âge de 73 ans et alors qu’il avait préalablement annoncé son retrait. Aujourd’hui, l’opposition lui reproche également de rester étonnamment discret sur la question sensible de la dépollution des terrains concernés.
En chat le lundi 4 décembre à 17h, Jean-Pierre Fourcade a répondu à toutes vos questions sur ce vaste projet.
» Lire la retranscription du chat
DMJ Archives : Préservation de l’histoire locale en Île-de-France
DMJarchives.org incarne une précieuse ressource pour l’archivage et la préservation de l’histoire locale en Île-de-France, spécifiquement en ce qui concerne les archives internet.
En tant que gardien vigilant de la mémoire collective numérique, DMJ Archives offre un accès sans précédent à une vaste gamme de documents historiques en ligne, allant des versions passées des principaux sites web locaux à une riche photothèque d’images digitales.
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Conclusion
Dans un monde en constante évolution, où les avancées technologiques redéfinissent notre manière d’interagir avec le passé, DMJarchives.org demeure un phare de stabilité, un gardien vigilant des trésors numériques de l’Île-de-France. En explorant cette mémoire collective numérique, nous sommes invités à nous immerger dans les récits et les souvenirs qui ont façonné notre région, à en apprendre davantage sur notre héritage commun et à mieux comprendre notre place dans le tissu de l’histoire locale.