Dans le cadre d’un regroupement pédagogique intercommunal (Rpi), l’accueil périscolaire des enfants d’Haravilliers et de Berville (Val-d’Oise), assuré depuis 30 ans par l’association « Les Lutins du Vexin », basée à Haravilliers, risque de prendre fin.
Subvention
Depuis trois ans, l’association ne perçoit plus la subvention de la municipalité d’Haravilliers, qui a donc décidé, de cesser son activité d’accueil périscolaire dans le village, si aucune solution n’est trouvée.
Un choc et une incompréhension pour les parents qui voient la fin de l’année scolaire arriver à grands pas et aucune solution à l’horizon.
35 parents, regroupés en collectif, craignent de ne plus avoir de périscolaire à proximité de chez eux.
L’accueil périscolaire sera délocalisé à plus de 10 km
Michel Razafimbelo, maire d’Haravilliers reconnaît ce non-paiement et le justifie.
L’association ne paye plus les loyers et les charges relatifs au local, mis à disposition, par la municipalité d’Haravilliers. Elle fait une confusion en pensant que c’est à la Communauté de communes de régler ces charges de loyers, d’électricité et de ménage.
Selon l’édile, la convention signée en 2013, indiquait que ces charges incombaient à l’association mais plusieurs avenants signés, depuis 2021, ont obscurci ce point.
Loyers
Du côté de l’association, c’est justement depuis cette convention de 2021, que la Communauté de communes du Vexin centre (Ccvc) est en charge des loyers. « Dès 2021, nous avions baissé le montant de notre subvention en raison de cette prise en charge par la Ccvc », réagit Julie Rambault, présidente des « Lutins du Vexin ».
Une des solutions qu’avance Michel Razafimbelo : que la municipalité règle à l’organisme périscolaire, la différence entre les trois années d’arriérés de loyers non payés et le montant des subventions non versées depuis trois ans.
Si l’association veut bien entendre parler de factures d’électricité, elle soutient qu’aucune facture ne lui a été adressée.
Dialoguer
L’unique point d’accord entre la municipalité et l’association est la volonté de ne pas rompre le dialogue. Ces dernières se sont d’ailleurs réunis, mercredi 23 mai, à la mairie d’Haravilliers afin de trouver une solution. Mais chacune est restée sur ses positions.
Si la périodicité d’une réunion a été convenue à l’unanimité, aucune date n’a cependant été arrêtée.
Démuni, le collectif de parents d’élèves a adressé un courrier, le 10 mai dernier, à Philippe Court, préfet du Val-d’Oise, afin de l’informer de la situation.
La gestion de l’accueil périscolaire étant une compétence de la commune, la municipalité devra, de toute façon, trouver un organisme d’accueil périscolaire pour la rentrée 2024.
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