C’est début 2025 que la jeune société EODev espère mettre en service à Antony (Hauts-de-Seine) son site de production de générateurs électro-hydrogène zéro émission, pour lequel elle a obtenu une subvention dans le cadre de l’appel à projets Première usine. «J’ai pour objectif de signer la convention d’occupation au plus tard fin juin puis, dans la continuité, de lancer les travaux avec l’espoir de pouvoir emménager avant la fin de cette année et de commencer à produire en 2025», confirme Jérémie Lagarrige, directeur général d’EODev. L’entreprise, qui œuvre dans la transition énergétique et se dit soucieuse de minimiser l’impact environnemental de ses activités, a prévu de réhabiliter un bâtiment laissé à l’abandon et voué à la destruction dont elle prolongera ainsi la durée de vie.
12 millions d’euros d’investissement dans l’outil industriel
Dans un premier temps, l’entreprise va injecter 1,6 million d’euros pour commencer à concrétiser son projet. Elle devrait ensuite investir 10 autres millions d’euros sur plusieurs années afin de solidifier son outil industriel. De 92 collaborateurs initialement, les effectifs devraient grimper à 250 salariés, dont 40 % d’opérateurs de production.
EODev industrialise des technologies testées avec succès lors des différentes missions du catamaran laboratoire de la transition écologique Energy Observer. La société dispose d’une première chaîne d’assemblage implantée dans les ateliers d’Eneria à Montlhéry (Essonne) mais dont la capacité est devenue insuffisante au regard de la croissance des ventes. «Nous vendons dans 27 pays et commençons à prendre des commandes de plusieurs dizaines d’unités. Nous avons besoin de notre propre usine pour produire en série, voire en grande série», commente Jérémie Lagarrigue.
Groupes électrogènes décarbonés et systèmes de batteries
La future usine d’Antony a aussi pour vocation de permettre l’élargissement de l’offre de solutions d’EODev. «Nous allons y fabriquer des générateurs pour les installations stationnaires et les applications maritimes mais globalement tous les éléments permettant de proposer de la décarbonation hors réseau, c’est-à-dire des générateurs ainsi que des systèmes de batteries», détaille le directeur général. EODev a assemblé une centaine de groupe électro-hydrogène en 2023. Elle ne prévoit d’en produire que 120 en 2024 en raison du déménagement. A partir de 2025, l’entreprise accélérera pour fabriquer chaque année 50 unités de plus que lors de l’exercice précédent. Elle estime, par ailleurs, pouvoir produire 50 systèmes de batteries dès la première année et augmenter, ensuite, le rythme de production de 50 unités par an.
«Le site d’Antony produira pour les marchés européens et d’Afrique du Nord mais nous sommes en train de dupliquer cette usine témoin française dans d’autres pays. Toutefois, tous les composants clefs, à forte valeur ajoutée, resteront fabriqués en France», précise Jérémie Lagarrigue.
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