, « C’est le sens de l’Histoire » : en Essonne, l’usine Coca-Cola bientôt chauffée par la géothermie

« C’est le sens de l’Histoire » : en Essonne, l’usine Coca-Cola bientôt chauffée par la géothermie

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Alimentant déjà des milliers de logements en Essonne et la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, le réseau de chaleur géothermique de la Société d’exploitation des énergies renouvelables (Seer) va raccorder sa première entreprise et pas n’importe laquelle : l’usine Coca-Cola située à Grigny et Fleury-Mérogis, l’une des cinq que la marque américaine compte en France.

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La chaleur géothermale arrivera en 2025

Vendredi 8 décembre 2023, une convention de raccordement a été signée par l’entreprise et la société publique locale, en présence d’Olivier Véran, ministre chargé du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement.

Un abonnement spécifique a été établi. Il permettra à partir de juillet 2025 de fournir de l’énergie localement disponible et renouvelable pour les besoins en chauffage de l’usine, installée à Grigny depuis 1986. 

Ce raccordement est rendu possible par la réalisation d’un second forage sur la commune de Ris-Orangis et d’une interconnexion avec le réseau d’Essonne Habitat.

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L’usine va arrêter ses chaudières à gaz et éviter des émissions de CO2

« Nous sommes très heureux de permettre aux industries du territoire de procéder à leur transition énergétique nécessaire et indispensable. Ça fait partie du sens de l’Histoire », souligne Philippe Rio, président de la Seer et maire de Grigny.

Selon l’édile, le raccordement va permettre de livrer à l’usine 34 000 mégawattheure, faisant économiser l’émission dans l’atmosphère de 8 000 tonnes de CO2.

« Il va permettre l’arrêt complet de l’utilisation des chaudières à gaz et la réduction de la consommation de gaz naturel du site, de l’ordre d’environ 80 % », se réjouit Richard Beller, le directeur de l’usine Coca-Cola de Grigny.

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« La géothermie occupe une large place dans la planification écologique »

« La géothermie occupe une large place dans la planification écologique que nous mettons en place aux côtés des collectivités, mais aussi de l’industrie », explique Olivier Véran pour qui cette dernière est « compatible avec la transition énergétique ».

« Ce raccordement à la géothermie profonde s’inscrit dans le projet d’investissement de 114 millions d’euros pour moderniser et reconfigurer le site de Grigny afin d’augmenter sa capacité de stockage et d’optimiser les processus de fabrication », détaille Francesca Faure, vice-présidente supply chain et service client de Coca-Cola Europacific Partners (CCEP) France.

Francesca Faure, vice-présidente supply chain et service client de Coca-Cola Europacific Partners (CCEP) France et Philippe Rio ont signé le vendredi 8 décembre 2023, la convention de raccordement au réseau de chaleur géothermique.
Francesca Faure, vice-présidente supply chain et service client de Coca-Cola Europacific Partners (CCEP) France et Philippe Rio, le président de la Seer ont signé, le vendredi 8 décembre 2023, la convention de raccordement au réseau de chaleur géothermique. (©T.F. / actu Essonne)

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D’autres investissements pour atteindre des objectifs de décarbonation

Sur place, les 284 salariés assurent la production de millions de litres de Coca-Cola, Coca-Cola Zero, Sprite, Fanta, Minute Maid ou encore Tropico, mais aussi des activités de logistique pour notamment distribuer ces boissons à travers la France.

Outre la géothermie, le plan climat de CCEP qui vise à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et atteindre le « Net zéro » d’ici à 2040, compte d’autres investissements.

« Nous prévoyons l’installation de 3 500 m² de panneaux photovoltaïques sur les extensions à venir ainsi que la mise en place d’un système de récupération de chaleur des compresseurs d’air comprimé et d’un système de production de froid à haute efficacité », énumère Richard Beller.

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Un accord en vue pour limiter le pompage de la nappe phréatique

Alors que les permis de construire pour l’extension du site viennent d’être signés par le maire de Grigny, les négociations se poursuivent avec la multinationale pour basculer de l’utilisation par l’usine de l’eau de la nappe phréatique vers un rattachement à l’eau de ville.

L’enjeu est important, car actuellement, sur son site de Grigny, Coca-Cola dit utiliser 1,26 litre d’eau pour produire un litre de boisson.

« Nous nous sommes fixés comme objectif de conclure un accord au premier trimestre de 2024« , assure sur ce point Philippe Rio.

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