« La société se juge à la façon dont elle traite sa jeunesse », cette maxime n’est pas de Rousseau mais du maire de Montmorency.
Maxime Thory, 29 ans, plus jeune maire du Val-d’Oise, n’a pas oublié ses années d’étudiant. À 24 ans, alors diplômé de Science-Po et conseiller municipal, il avait signé un plaidoyer sur ce thème Les jeunes meurent toujours en premier, où il dénonçait, déjà, une situation qui reste d’actualité.
« Ma génération est arrivée à l’âge adulte, pendant une période de crise. Elle n’a connu que ça », relève Maxime Thory.
« La jeunesse a consenti à de nombreux sacrifices à travers l’histoire de notre société. C’est donc à la société de solder cette dette envers la jeunesse »
« La crise sanitaire a augmenté la précarité de nombreux jeunes mais a aussi accentué son envie d’engagement », souligne-t-il.
Sa municipalité a donc engagé des mesures : une aide de 200 € pour les jeunes précaires, le doublement du « contingent » de stagiaires rémunérés en mairie, l’ouverture d’espaces de révisions scolaires (à la bibliothèque Aimé-Césaire, la Mlc Briqueterie et au musée Jean-Jacques-Rousseau).
L’édile a aussi multiplié par trois le budget de la Bourse projet jeune, qui passerait à 7 500 €, et qui permettrait d’étendre le financement des projets, humanitaires et culturels, à l’aide au permis de conduire.
Pour faire entendre sa politique dans ce sens, le maire veut lancer un grand rendez-vous avec les jeunes.
Grenelle des jeunes
« Je veux que la voix de la jeunesse compte. On cernera plus facilement ses attentes lorsqu’on lui donnera la parole », défend Maxime Thory qui souhaite lancer un Grenelle de la jeunesse. Idée qu’il avait déjà soutenue, dans une tribune signée en 2016.
« On promet toujours que la jeunesse est un sujet, mais ce n’est jamais la priorité. Le Grenelle est le moment de sceller un engagement », espère l’élu qui lancera cette « grande réunion d’échange » dans sa commune.
Une consultation en ligne sera prochainement accessible. L’occasion serait ainsi donnée d’évoquer les attentes des jeunes dans leur quotidien.
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DMJ Archives : Préservation de l’histoire locale à travers les sites d’archives
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