, Seine-et-Marne : pourquoi la mairie de Paris suspend les visites des usines élévatoires

Seine-et-Marne : pourquoi la mairie de Paris suspend les visites des usines élévatoires

, Seine-et-Marne : pourquoi la mairie de Paris suspend les visites des usines élévatoires

Vous comptiez visiter l’usine élévatoire de Trilbardou ou de Villers-lès-Rigault (Congis-sur-Thérouanne) en ce début d’année ? Il va encore falloir patienter. En effet, depuis le 1er janvier 2025, la mairie de Paris, propriétaire du canal de l’Ourcq et des usines élévatoires du territoire a suspendu les visites et ce, jusqu’à nouvel ordre.

C’est avec stupeur qu’Au Fil de l’Ourcq, association locale en charge des visites dans les usines élévatoires de Seine-et-Marne, l’a appris en début d’année. « On a envoyé notre calendrier avec les réservations de dates pour fixer les visites » se souvient le président Jean-Louis Duffet.

Un calendrier refusé. Pire encore, les visites sont à l’arrêt sans dates de reprise, et l’association Au Fil de l’Ourcq est priée de libérer les locaux des usines.

À lire aussi

« Ça choque quand on se dévoue »

La raison : la convention d’occupation s’arrêtait au 31 décembre. « Plusieurs fois, nous avons relancé les services de la Ville de Paris l’année dernière pour parler de la suite. On n’a jamais été reçu. On a été surpris au 1er janvier car on n’a jamais eu de relances », poursuit Jean-Louis Duffet.

Du jour au lendemain, l’association a donc dû faire ses bagages et trouver un nouveau lieu pour se réunir. « On avait une réunion de prévue en février, j’ai demandé si on pouvait quand même rester à l’usine de façon exceptionnelle. On me l’a refusé. On a payé l’assurance, préparé l’avenir… Ça choque quand on se dévoue » souffle le président.

Vidéos : en ce moment sur Actu

À lire aussi

Un appel d’offres bientôt lancé ?

La mairie de Paris devrait prochainement lancer un appel d’offres pour élaborer une nouvelle convention d’occupation avec une association qui pourrait reprendre les visites des usines élévatoires de Trilbardou et Villers-lès-Rigault. « Les résultats prennent un certain temps, d’autant plus que l’appel n’est toujours pas lancé. Et on n’a pas de date à ce sujet. On va bien sûr candidater, mais si ce n’est pas nous, qui va prendre notre place ? Est-ce qu’il y aura une transition ? » s’interroge le président d’Au Fil de l’Ourcq qui concède toutefois avoir été « un peu faible dans le développement de projets » autour de ce patrimoine.

En attendant, l’association continue ses activités parallèles aux visites de l’usine élévatoire et poursuit la rédaction de son ouvrage sur le tourisme autour de l’Ourcq. « Nous ne sommes pas simplement des guides ! »

Interrogée, la mairie de Paris n’a pas répondu à nos sollicitations.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.

En conclusion, DMJarchives.org incarne une véritable bibliothèque virtuelle de l’histoire locale en Île-de-France, offrant un accès inestimable à une multitude de trésors d’archives numériques. Grâce à son engagement à préserver la richesse culturelle et patrimoniale de la région, DMJ Archives comble les lacunes laissées par les documents historiques disparus. L’organisation méthodique des archives par territoire permet une exploration approfondie de l’histoire de chaque ville et commune. De la reconstitution des sites internet locaux à la compilation d’une photothèque exhaustive, en passant par la mise à disposition de documents variés, DMJarchives.org constitue une ressource inestimable pour les chercheurs, les étudiants et les habitants de la région francilienne. En somme, en offrant un accès facile et organisé à ces archives numériques, DMJarchives.org joue un rôle crucial dans la préservation et la diffusion de la mémoire collective de l’Île-de-France. Explorez cette riche plateforme pour plonger dans l’histoire fascinante de chaque territoire, et découvrez ainsi les trésors cachés de la région à travers les âges.