Il est bien loin le temps du fameux sketch où dans les bureaux des Poste télégramme et télécommunication (PTT), on pouvait demander au préposé : le 22 à Asnières ! Et pourtant, dès le début du XXe siècle, la poste a servi de lien entre les usagers, avec un grand sens du service public.
Sur le village, le bureau Tréviésois a été mis en fonction en 1900, sur l’avenue Louis Cancel. En 1932, sont arrivés Léon Bressac et sa jeune épouse Léontine. Facteur le matin, il assurait à pied la tournée de distribution du courrier. Receveur, il accueillait le public l’après-midi. Sa femme se chargeait du téléphone et des télégrammes.
Ainsi, un magnifique meuble, regroupant plus d’une cinquantaine de directions, trônait dans les locaux. Lorsqu’un abonné voulait appeler un correspondant, il devait tout d’abord tourner la manivelle de l’appareil installé chez lui et qui faisait office de cadran téléphonique. La manœuvre avait pour effet d’activer un petit volet qui, aussitôt, déclenchait la sonnerie du tableau devant lequel se tenait Léontine. Il ne restait plus qu’à lui préciser le nom de la personne que l’on voulait toucher au bout du fil. Le numéro 1 avait été attribué en priorité au docteur Arnal, « je vous le passe » répondait Léontine avant d’introduire la fiche dans la prise adéquate. L’attente était plus ou moins longue mais tout le monde restait courtois et respectueux.
Les Bressac, père, mère et plus tard fils, étaient soumis à une astreinte 24 h sur 24. Le téléphone pouvait carillonner à tout moment. Seule exception, la famille pouvait aller se promener le dimanche, de 11 h à 19 h.
En son temps, Christian Bressac qui a succédé à son père en 1956, aimait à évoquer avec l’humour et la faconde qui le qualifiait, l’atmosphère des fins de journées, quand les commerçants venaient déposer la recette du jour. « Ils arrivaient cinq minutes avant la fermeture, entrant dans une salle non sécurisée par une fenêtre sans grille où, à droite, se tenait le coffre-fort, raconte-t-elle. Malgré le montant important des liquidités encaissées, il n’y eut jamais de hold-up ! »
Puis, dans les années 1980, la poste est venue s’installer à côté de la mairie, avant de déménager au Carré, dans des locaux neufs.
Le temps est passé, la notion du service public a évolué. Les horaires s’adaptent aux contraintes actuelles mais aussi à un turn-over fréquent.
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