, Onjon a vibré au son des moteurs des voitures anciennes

Onjon a vibré au son des moteurs des voitures anciennes

Au-dessus de la commune d’Onjon, caché par les maisons, un rassemblement d’un autre temps prend place. Des dizaines de voitures sont garées là, certaines à la vue de tous, pour vente ou exposition, d’autres attendent, donnant l’impression d’être dans un drive-in d’un film américain.

Ce dimanche 26 mai, le village de 250 habitants a doublé sa population le temps d’une journée en devenant le lieu d’accueil de la bourse-exposition de véhicules anciens, pour la troisième fois. « On atteint un rassemblement qui est intéressant. En exposition l’année dernière, on avait 250 voitures. Aujourd’hui, rien qu’avec les balades qu’on organise, on a deux circuits de 49 voitures. On attend encore des clubs de la Marne, la Haute-Marne, la Seine-et-Marne et l’Yonne », annonce Lucien Pastor, organisateur avec le comité des fêtes du rassemblement.

Sur les coups de 10 h, la balade dans les villages alentour s’annonce. Les voitures âgées de trente à cinquante ans sont dans les starting-blocks, en file indienne. Autour d’eux, des stands entre vide-garages et professionnels du secteur. Alors que le maire, Michel Canot, commence à donner le départ, celui-ci est retardé de quelques minutes… klaxons et vrombissements de moteurs signalent l’impatience des nostalgiques de l’automobile. Dans l’air, un curieux mélange d’odeur d’herbe mouillée et d’essence emmène dans une autre époque. « La voix est libre », annonce l’animateur. Des motos ouvrent la marche et les véhicules qui semblent sortir tout droit des livres d’histoire s’avancent.

À 10 h, des voitures datant de trente à cinquante ans s’élancent dans une balade bucolique à travers les villages environnants.
À 10 h, des voitures datant de trente à cinquante ans s’élancent dans une balade bucolique à travers les villages environnants.

Des tracteurs étaient également présents.
Des tracteurs étaient également présents.

Une voiture attirait les regards. Pour cause, une partie de sa carrosserie est en bois.
Une voiture attirait les regards. Pour cause, une partie de sa carrosserie est en bois.

Chercher ses racines

La nostalgie est au rendez-vous, un rappel des voitures que les uns et les autres avaient dans leur jeunesse. « C’est pour retrouver ce qu’ils ont eu en étant petit. On cherche tous à revenir à nos racines, c’est peut-être ça l’idée », pense Michel Canot.

À l’instar de Régis, 59 ans, venu depuis Auxon avec sa 205 GTI, fabriquée entre 1984 et 1994, qu’il a achetée huit ans auparavant, complétant une collection de cinq voitures. « C’est la voiture de notre génération, celle qu’on avait quand on était jeune », sourit-il. Ou encore Manu, avec sa Coccinelle de 1968 – son année de naissance. « C’est la nostalgie et la volonté de se faire plaisir », précise le quinquagénaire. Un rêve qui s’est concrétisé pour celui qui considère les vieilles voitures comme des « vraies, avec des vraies mécaniques sans électronique et de vraies carrosseries ».

Jean-Louis, 68 ans, discute avec d’autres passionnés, le capot de sa Ford Vedette crème ouvert. Cette voiture de 1954 a intégré la collection de cet ancien carrossier il y a quinze ans. « J’avais des oncles qui avaient de vieilles voitures et mon père aussi », raconte-t-il. « Il a toujours eu la passion des voitures anciennes », ajoute Simone, sa femme. Ce couple venu de Méry-sur-Seine a même voyagé jusqu’en Irlande, en Suède ou encore en Tunisie et en Corse avec cette Ford.

Les passionnés et curieux se faufilent entre les voitures exposées, scrutent à l’intérieur, découvrent les leviers de vitesse ou les sièges en cuir, observent les carrosseries – une est même en bois. « C’est un patrimoine. Quand on voit des voitures des années 1930 avec des carrosseries exceptionnelles, c’est formidable », sourit François Philippon, président de l’association des 48 heures européennes d’automobiles anciennes de Troyes. Ce passionné possède également quelques bolides, dont la Ford Mustang Cabriolet qu’il a exposée pour l’occasion. « En 1964, la Mustang était exceptionnelle pour nous, les jeunes », s’amuse-t-il.

Parqués dans un coin, des tracteurs – certains appartenant même au maire, ancien agriculteur – et des mobylettes de collection s’offrent une place. « À l’origine, je suis agriculteur. Mes parents avaient des tracteurs et on les a gardés. On est un peu sentimental et puis on se prend au jeu », explique Michel Canot, l’édile du village. Mais c’est son gendre qui en possède le plus : une quinzaine.

Rendez-vous mi-septembre pour découvrir ce patrimoine roulant dans les rues de Troyes.

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