, Manoir, chapelle… Ces mairies françaises qui bradent leur patrimoine

Manoir, chapelle… Ces mairies françaises qui bradent leur patrimoine

En 2025, les régions, les départements et les communes devront participer à l’effort budgétaire à hauteur de 5 millions d’euros.
Plusieurs communes se séparent de biens exceptionnels pour faire entrer de l’argent dans les caisses.
Pourtant, malgré des prix bradés, les acquéreurs se révèlent réticents à l’achat.

En 2025, les régions, les départements et les communes devront participer à l’effort budgétaire à hauteur de 5 millions d’euros. Cette participation sera mise en œuvre au moyen de trois mesures inscrites dans le PLF. Alors, comment faire pour faire entrer de l’argent dans les caisses ? Brader des chapelles, des manoirs, des biens appartenant au patrimoine et qui peinent à trouver des acquéreurs. 

Dans la ville de Langueux (Côtes-d’Armor), on l’appelle la « résidence de l’administrateur ». En bord de mer, elle a fière allure. Une fois à l’intérieur, il faut une capacité à se projeter, comme on dit. « La maison n’est plus habitée du tout depuis 2000. Elle servait aux associations, puis elle a été un petit peu pillée, squattée », explique Maryse Stourm, agent immobilier, dans le sujet du 13H de TF1 visible en tête de cet article. 

Et pour cause, cela fait bien longtemps que l’électricité a été coupée. 320 mètres carrés sur 4 niveaux, des escaliers qui, eux aussi, datent de 1886… Et derrière les volets, se dévoile la baie de Saint-Brieux. Seulement, en deux ans et demi, une cinquantaine de visiteurs et pas une seule offre sérieuse. La raison ? L’état du bien fait peur. La mairie vient donc de diviser par deux le prix de vente. De 400.000, on est passé à 200.000 euros. 

Des biens préservés par rapport à d’autres, et donc bradés

Il y a urgence, car la maison est squattée, comme le confie dans notre reportage le maire de la ville Richard Haas. « Lors des visites, des dégradations qui ont été notées, en particulier des vols : des tomettes, des briques, des tuiles… Le risque, c’est qu’il y ait, comme on a pu avoir le cas sur un château à côté, un incendie qui détruirait littéralement ce patrimoine. » La commune dit qu’elle n’a pas le choix, il lui est impossible de tout garder. 

Par rapport au bien présenté plus haut, Langueux a choisi de préserver d’autres bâtiments comme une chapelle qui menaçait de tomber en ruine et où il reste encore des travaux. Alors une âme charitable va-t-elle reprendre la « résidence de l’administrateur » ? La réponse est dans le sujet du 13H, où une bonne nouvelle pourrait bien être révélée en fin de sujet…

À quelques kilomètres de là, la ville de Plérin, également dans les Côtes-d’Armor, a aussi dû faire des choix cornéliens. Elle n’a pas pu garder un ancien manoir en bord de mer vendu il y a six ans et transformé en hôtel-restaurant. Un bel endroit qui amène des touristes, soit exactement ce que souhaitait la mairie qui met à la vente un autre bien : une ancienne ferme servant à des associations qui désormais seront relogées. La mairie a additionné les coûts du chauffage et de l’électricité. Il y en a pour 30.000 ou 40 000 euros annuels. Prix de vente ? 500 000 euros. 


La rédaction de TF1info | Reportage TF1 : Gwénaelle BELLEC, Héloise LÉVÊQUE et Vanille CHRISTOPHE.

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