Chaque jour apporte son lot de surprise, depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue de nouvelles élections législatives les 30 juin et 7 juillet. Vendredi 14 juin 2024, François Durovray, président du Département de l’Essonne, a annoncé sa candidature, dans la 8ᵉ circonscription (Montgeron, Brunoy, Crosne, Vigneux, Yerres), celle de son ancien mentor en politique, Nicolas Dupont-Aignan, qui y est élu depuis 1997.
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Un appel au « sursaut » face au « chaos »
C’est la première fois que l’élu de 53 ans, également président de l’agglomération Val d’Yerres Val de Seine, brigue un mandat électif national.
Une campagne qu’il mènera sans l’étiquette Les Républicains, alors que le président du parti, Eric Ciotti, a noué une alliance avec le Rassemblement national, mais avec la mention « La droite républicaine et indépendante ».
« Jamais des législatives n’auront été aussi importantes pour l’avenir de la France. Face au chaos de la secte LFI et au député sortant Nicolas Dupont-Aignan, j’en appelle au sursaut », estime le président du Département sur X.
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Une carrière politique débutée avec Nicolas Dupont-Aignan
Titulaire d’un DESS en droit public, gestion des collectivités locales, François Durovray a commencé sa carrière politique aux côtés de Nicolas Dupont-Aignan (alors membre du RPR) en tant que directeur de campagne, puis directeur de cabinet à la mairie de Yerres.
En 2001, il devient son premier adjoint, fonction qu’il occupe jusqu’en 2008. Leurs liens se sont néanmoins distendus, notamment depuis le choix de Nicolas Dupont-Aignan de s’allier avec Marine Le Pen lors du second tour de l’élection présidentielle en 2017.
Les deux élus seront désormais adversaires dans ces élections législatives. François Durovray considère à présent son ancien mentor comme le « marchepied de Marine Le Pen ».
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« Un coup de poignard dans le dos »
Contactés, les deux élus n’ont pas répondu à notre sollicitation. Selon Le Parisien, jeudi soir, Nicolas Dupont-Aignan, déjà au courant de l’annonce de l’entrée en campagne de François Durovray, évoquait, devant des militants locaux, une « une trahison personnelle », parlant même « coup de poignard dans le dos ».
Le patron de Debout la France ne compte pas abandonner et entend bien obtenir un septième mandant de député consécutif.
En 2022, il l’avait largement emporté au second tour (57,26 %) face à la candidate de la Nupes (Nouvelle Union populaire, écologique et sociale) Émilie Chazette-Guillet.
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