Raphaël Arnault
Éducateur de 29 ans, porte-parole de la Jeune Garde antifasciste, Raphaël Arnault a été parachuté au nom de LFI et du Nouveau Front populaire (NFP) dans la première circonscription du Vaucluse. Il avait déjà été candidat dans le Rhône en 2022, sous l’étiquette NPA.
Il a été convoqué par la police judiciaire pour « apologie du terrorisme » en raison d’un tweet publié le 7 octobre, depuis supprimé, où il affirmait : « la résistance palestinienne a lancé une offensive sans précédent sur l’État colonial d’Israël ».
« Au vu des horreurs qui se sont manifestées le 7 octobre, on comprend qu’il puisse y avoir de l’incompréhension autour de ce communiqué, voilà pourquoi il a été supprimé », a-t-il expliqué.
Raphaël Arnault est fiché « S » dans le registre policier recensant les individus potentiellement dangereux pour la sécurité nationale.
Bérenger Cernon
Conducteur de train sur la ligne D du RER, Bérenger Cernon, 36 ans, va tenter de s’emparer du fief de Nicolas Dupont-Aignan, élu dans l’Essonne depuis 27 ans. Responsable syndical à la CGT, il s’est notamment engagé contre la réforme des retraites et l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire. Conseiller municipal d’opposition à Yerres, il figurait en 22e position sur la liste LFI aux élections européennes.
Aly Diouara
Âgé de 37 ans et originaire de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Aly Diouara est cadre dans la fonction publique. Ancien chef de service à la mairie de Bobigny, il travaille depuis un an pour la mairie de Drancy où il accompagne les associations dans leur développement.
Fin 2020, il crée un mouvement politico-citoyen « La Seine-Saint-Denis au Cœur ». « L’objectif est de vulgariser la vie publique, intéresser les habitants à la politique, qu’ils reprennent la main sur les choses qui les concernent », explique-t-il.
Candidat sans étiquette aux législatives en 2022, il a signé un partenariat avec LFI lors des européennes 2024. Durant la campagne des européennes, il s’est notamment signalé par ses attaques virulentes contre le candidat du PS Raphaël Glucksmann, qualifié de « candidat sioniste de la droite libérale de gauche ».
Raphaël Kempf
Raphaël Kempf, 40 ans, est candidat dans la première circonscription de Paris, où se trouve son cabinet. Avocat depuis 2013, il se consacre à la défense pénale, au droit des étrangers et aux libertés fondamentales. Membre de la « legal team » qui assiste les opposants à la loi Travail ou les gilets jaunes, il a aussi pris la défense de personnes mises en cause pour des faits de terrorisme. Ainsi de Yassine Atar, frère cadet d’Oussama Atar, commanditaire présumé des attentats de novembre 2015, condamné à huit ans de prison fin juin 2022.
« Cela fait des années que je me bats contre des lois liberticides, j’en vois les effets sur la liberté de manifester, la liberté d’expression, les mouvements écologistes. Je vois le danger du RN avec de telles lois, c’est pour cela que je veux prendre ma part dans ce combat », dit-il.
Lyes Louffok
Lyes Louffok, 29 ans, est militant des droits de l’enfant et essayiste. Confié dès sa naissance à l’aide sociale à l’enfance, il est devenu le porte-voix des enfants placés. Candidat aux législatives dans le Val-de-Marne, il a publié deux ouvrages sur ce sujet, et a été membre du Conseil national de la protection de l’enfance, dénonçant inlassablement les « aberrations » d’un système de protection de l’enfance à bout de souffle.
Céline Verzeletti
Céline Verzeletti, 55 ans, est co-secrétaire générale de l’UFSE (Union fédérale des syndicats de l’État), membre du bureau confédéral de la CGT depuis 2015. Au dernier congrès de la CGT, elle a été une candidate malheureuse à la succession de Philippe Martinez dont elle incarnait l’opposition.
« Elle ne représente pas la CGT. Elle a suspendu toutes ses fonctions. C’est sa décision, c’est sa liberté. Je ne peux pas empêcher quelqu’un de se présenter ou pas », a réagi la numéro un de la CGT Sophie Binet.
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