Un déchaînement de violence à la sortie des cours. Ce jeudi après-midi, à Viry-Châtillon (Essonne), un adolescent âgé de 15 ans, scolarisé en classe de troisième, sortait d’un cours de musique au collège des Sablons lorsqu’il a été surpris vers 16 h 15 par un groupe de trois à quatre jeunes dans une contre-allée à 100 mètres de l’établissement. Il a été traîné dans un hall avant d’être roué de coups de poing et de coups de pied. Hospitalisé à l’hôpital parisien Necker entre la vie et la mort, l’adolescent a succombé à ses blessures vendredi, a indiqué le procureur dans un communiqué.
Le parquet d’Évry-Courcouronnes avait ouvert une enquête pour « tentative d’assassinat et violences en réunion aux abords d’un établissement scolaire ». L’enquête a été confiée à la police judiciaire de l’Essonne, souvent saisie de ce type de faits avec la sûreté départementale. Aucune interpellation n’a encore eu lieu à la mi-journée.
Selon le communiqué du parquet, le collégien, « opéré en urgence cette nuit », est décédé vendredi en début d’après-midi. Une autopsie du corps de la victime va être effectuée dans les prochaines heures.
« C’est invraisemblable d’atteindre ce degré de violence », réagit auprès du Point le maire (Les Centristes) Jean-Marie Vilain, très touché par cette agression. L’édile s’est rendu sur place et auprès de la mère de la victime. « Cela fait dix ans que je suis maire, poursuit-il. On devait fêter cet anniversaire, on avait prévu plein de choses, mais on n’a pas la tête à ça. »
L’élève ne semblait pas appartenir à une bande
À Viry-Châtillon, on a pensé d’emblée à une rixe entre bandes, un phénomène qui gangrène le département de l’Essonne, notamment en raison du mode opératoire, un groupe de jeunes masqués, vêtus de noir, qui tombent subitement à plusieurs sur un seul, le laissant inanimé. Certains quartiers de la ville sont d’ailleurs en « conflit » avec d’autres de Grigny, la ville voisine.
Pour autant, le collège des Sablons n’est pas particulièrement le théâtre de rixes. Il est d’ailleurs situé dans le quartier réputé calme du Cilof, historiquement habité par des fonctionnaires, voire des policiers. Selon une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien, la mère de la victime est une employée administrative de la police, membre de la sûreté départementale d’Évry.
« Pour l’instant, il n’y a aucun mobile, toutes les hypothèses sont envisageables », tempère une source judiciaire. La préfecture de l’Essonne est elle aussi tenue de nuancer l’hypothèse de la rixe entre quartiers. L’élève ne semble d’ailleurs pas identifié comme appartenant à une bande, et le nombre restreint d’agresseurs (trois ou quatre) contraste avec les rixes qui réunissent habituellement plus d’une dizaine de protagonistes. « Je ne sais même pas s’il [l’adolescent, NDLR] était visé, s’ils n’ont pas voulu s’en faire un par hasard », s’interroge le maire, Jean-Marie Vilain.
Deux jours après la violente agression de Samara
D’autres motifs futiles sont évoqués par les collégiens aux abords de l’établissement ce vendredi matin : rivalité amoureuse, mauvais regard… Les mêmes motifs futiles qui ont pu conduire à la violente agression devant son collège d’une adolescente, Samara, mardi 2 avril à Montpellier (Hérault). L’incident de l’Essonne de ce jeudi y fait forcément écho. « Il est nécessaire de ne pas banaliser cette ultraviolence, qui survient pourtant au quotidien, affirme Guillaume Roux, du syndicat de police Un1té de l’Essonne. Ces agressions ne visent plus seulement à effrayer. Elles risquent de tuer. »
Le maire, Jean-Marie Vilain, reste abasourdi et fait le rapprochement avec l’agression de Samara. « C’était à Montpellier hier, à Viry-Châtillon demain, et ça sera malheureusement encore ailleurs après-demain. Il n’y a plus de repères, plus de limites dans ce qu’on peut faire et se faire. » La préfecture a renforcé la sécurité autour du collège des Sablons.
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