
Le Conseil d’État a désavoué la ville de Wissous (Essonne), qui l’avait saisi pour que son ancien maire (PS) Régis Roy-Chevalier lui rembourse les 66 000 € d’indemnités qu’il avait touchées entre 2011 et 2014.
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La ville de Wissous condamnée à verser 2 500 €
Il était en fait reproché à l’ancien maire (2008-2014) d’avoir fait voter, en mars 2011, des indemnités de fonction pour lui-même, ses adjoints et ses conseillers municipaux délégués à des niveaux trop élevées par rapport aux seuils légaux d’une ville de moins de 100 000 habitants : le maire s’était vu octroyer un peu plus de 1.800 € bruts par mois, ses sept adjoints un peu plus de 600 € et les dix conseillers municipaux délégués près de 200 €. Le préfet de l’Essonne de l’époque avait saisi la justice administrative.
Suite à cette annulation, le nouveau maire de Wissous Richard Trinquier (ex-LR et ex-DLF) avait émis des titres exécutoires pour que son prédécesseur de gauche rende l’intégralité des sommes qu’il avait touchées entre cette délibération de 2011 et la fin de son mandat à l’occasion des élections municipales de 2014.
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Mais ce « titre de recettes » avait été annulé par le tribunal administratif de Versailles en octobre 2018. Un jugement confirmé en appel en janvier 2021, mais finalement annulé par le Conseil d’État en juillet 2022. La cour administrative d’appel de Versailles, qui avait dû revoir sa copie à la lumière de l’analyse des juges administratifs suprêmes, avait finalement ramené en février 2023 le montant réclamé à la seule « différence » entre le trop-perçu et les sommes que Régis Roy-Chevalier aurait dû de toutes façons toucher.
« C’est sans erreur de droit que la cour (…) a déduit que (…) le titre exécutoire correspondant à l’intégralité des indemnités perçues au cours d la période entre avril 2011 et avril 2014 était illégal en tant qu’il réclame le remboursement d’une somme excédant la différence entre le montant des indemnités nettes qu’il a perçues (…) et celui des indemnités qu’il aurait perçues », confirme le Conseil d’Etat dans un arrêt en date du 4 avril 2025 qui vient d’être rendu public. La ville de Wissous a été condamnée au passage à verser 2 500 € à Régis Roy-Chevalier pour ses frais de justice.
MJ – PressPepper
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