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C’est le premier château d’eau construit par le syndicat depuis « Les Flûtes » de Villejuif (Val-de-Marne) en 1991. Vendredi 20 septembre 2024, le Sedif (syndicat des eaux d’Île-de-France) a inauguré la refonte de son site de Palaiseau (Essonne) qui comprend une nouvelle station de pompage, ainsi qu’un nouveau réservoir surélevé, plus communément appelé château d’eau.
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Six millions de litres d’eau disponibles, soit deux fois plus qu’avant
D’une capacité de 3,1 millions de litres et doté de deux cuves indépendantes, le réservoir qui s’élève à 26 mètres de hauteur, dans le quartier Camille-Claudel, a permis de doubler les réserves en eau potable du site.
Le chantier qui s’est étalé de 2020 à 2024 pour permettre la continuité du service à la population, a également permis de rénover le château d’eau existant, d’une capacité de 2,85 millions de litres et qui datait de 1966.
Ses façades ont été désamiantées et ravalées pour arborer une couleur blanche comme son voisin. L’ensemble des équipements hydrauliques et électriques ont par ailleurs été changés.
N’étant plus adapté, le premier château d’eau, d’une capacité de 450 m³ et datant de 1940, a lui été démoli, tout comme la station de pompage construite en 1975.
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Des besoins multipliés par trois d’ici à 2030
Cette dernière a été remplacée par une nouvelle station alimentée par les deux châteaux d’eau du site ou par la station de pompage de Massy Palaiseau.
Dotée de trois pompes à débit variable pour s’adapter aux besoins, la nouvelle station sera équipée d’une quatrième pompe à l’horizon 2030.
Et pour cause, le site doit assurer l’alimentation en eau potable du plateau de Saclay où les besoins en eau seront multipliés par trois avec l’arrivée de dizaines de milliers d’habitants dans de nouveaux logements, mais aussi l’implantation d’entreprises, d’équipements publics et de bâtiments académiques, dans le cadre de l’opération d’intérêt national pilotée par l’État.
Un poste de coloration pour améliorer la perception du goût de l’eau
À lui seul, le site, restructuré pour 20 millions d’euros (HT), fournit l’eau potable des habitants de Massy, Igny, Verrières-le-Buisson, Palaiseau ainsi que ceux de Châtenay-Malabry et Antony, dans les Hauts-de-Seine. Il permet aussi de répondre aux besoins de défense incendie.
« Aujourd’hui, la station peut distribuer jusqu’à 900 m³ (900 000 litres) d’eau par heure dans les cas les pus extrêmes et en 2030, elle pourra monter à 1 800 m³/h », souligne Isabelle Radlak, cheffe du service ouvrages au Sedif, rappelant que la consommation moyenne, elle, s’établit à 200 m³/h.
La nouvelle station de pompage inclut également un poste de chloration qui permet d’ajuster le résiduel de clore de façon homogène jusqu’aux consommateurs tout en maintenant les exigences sanitaires et de sûreté.
« Des sculptures dans un parc »
Au-delà de son ampleur, ce projet a mis l’accent sur la qualité et le cadre de vie des Palaisiens, en portant une attention à l’amélioration du goût de l’eau avec ce poste de chloration, mais aussi à la qualité architecturale avec ces nouveaux ouvrages conçus tels des sculptures et de manière à limiter les nuisances sonores.
Et si un jour une coupure prive la station d’électricité, un groupe électrogène intégré à la station de pompage prendra le relais pour assurer la continuité de la distribution d’eau.
Les travaux ne sont pas tout à fait terminés. En plus de la noue circulaire de 250 m récupérant les eaux pluviales du sol et des toitures des réservoirs, 28 arbres vont être plantés prochainement sur le site.
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