Samedi 25 mai 2024, la municipalité de Montévrain (Seine-et-Marne) a inauguré une toute nouvelle statue. Cette œuvre d’art, située au sein de l’écoquartier, est signée de l’artiste Frédéric Avella. Devant élus et habitants, le maire de la ville, Christian Robache, a dévoilé cette création, intitulée « A venir ».
Une statue pour incarner l’avenir
» Le grand jour est enfin arrivé et j’avoue être partagé entre émotion, excitation et appréhension », entame Christian Robache. Des émotions partagées par le créateur, Frédéric Avella. C’est la première fois que le sculpteur travaille pour une commune.
Né dans une famille de tailleur de pierre, cet artiste français s’est affirmé avec un style très inspiré de la pop-culture, des dessins animés et des comics. Goldorak, Spiderman, Donkey Kong, il revisite de grandes figures partagées dans l’imaginaire commun pour transmettre des messages.
La statue qu’il a créée pour Montévrain en est un parfait exemple. Un petit personnage de Lego, couleur « rouge candy » avec une tête faite de papillons dorés : « J’ai pris en compte le lieu, la place des Libertés, la proximité avec des écoles, le collège et la volonté d’évoquer l’avenir », explique-t-il. Pour parler à toutes les générations, il a donc choisi ce personnage de Lego : « Il évoque aussi la construction, celle de l’avenir, les papillons, c’est aussi l’image de la transformation, du fait d’aller de l’avant et la valise, c’est l’homme en mouvement, qui va quelque part avec son histoire », résume-t-il.
De la couleur et de l’art en ville
Saluant une œuvre « vivante et pétillante », le maire a tenu à souligner qu’en ces temps de guerres et de tensions, la ville avait » la chance d’être en sécurité pour célébrer quelque chose de beau, d’apaisant, de fédérateur. De célébrer et de parler d’Art (…) de laisser enfin place à la lumière et à la couleur », a-t-il invité. C’est aussi la volonté de l’artiste à travers ses œuvres, toujours dotées de couleurs éclatantes. « Je m’inspire du monde de l’enfance, un monde de couleurs, pour passer des messages plutôt positifs. »
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Sur place, les retours sont, eux aussi, « assez positifs », se réjouit-il. Et quand bien même, assume le maire : « Elle sera adorée ou détestée, mais les gens échangeront à son sujet ».
Entièrement faite en bronze, il a fallu neuf mois à l’artiste pour la réaliser. Le résultat pèse son poids : 700 kg, sans compter le socle ! Quant au coût de 150 000€, il a été porté par l’aménageur public EpaMarne, en charge de l’aménagement de l’écoquartier et représenté lors de l’inauguration par son directeur général Laurent Girometti.
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