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C’est l’histoire riche en rebondissements de la statue d’Andromède, d’un château et d’une princesse à Saint-Gratien (Val-d’Oise).
Un conte de fées qui a failli se terminer en drame.
Tout commence en 1853, lorsque la princesse Mathilde, nièce de Napoléon 1er et cousine de Napoléon III, acquiert le « Château neuf », son patrimoine et son vaste domaine de 230 hectares de verdure.
Légende
Depuis, la statue, œuvre du sculpteur Jules Franceschi (1825-1893), trônait sur un terrain faisant partie du « lot du château », qui, contrairement à la légende, rappelle François Paget, président de l’Asgvo (Aimons Saint-Gratien en Val-d’Oise), « n’a jamais été sur un terrain privé légué à l’un des anciens domestiques/gardiens de la princesse Mathilde », ajoute-t-il.
Avant de préciser que « ce terrain, comme tout le reste du parc de la princesse Mathilde, a fait l’objet d’une division et d’une vente à compter de 1904, après le décès de la princesse ».
Au fil du temps, l’endroit a changé plusieurs fois de propriétaires.
La statue, elle, n’a pas bougé.
Livrée à son sort, elle finira par tomber en décrépitude.
Son état se dégrade, petit à petit.
En 2013, la statue perd une jambe ; elle perd la deuxième en 2021, suite à une manœuvre malencontreuse d’une grue qui effectuait des travaux dans le jardin de la propriété.
Lorsque Jean-Luc Leglise, dont la famille a pris possession du château, en 1946, décide de vendre la propriété, souhaite néanmoins garder la statue et en faire don à la municipalité.
C’est alors que François Paget entre en jeu et décide de sauver la statue, à tout prix.
Il sera rejoint dans ce projet par Françoise Scellier, présidente de l’association l’Art dans la ville, deux personnages clés qui joueront un rôle décisif dans le sauvetage de la statue d’Andromède.
Le 11 septembre dernier, une convention a été signée afin de concrétiser ce projet, en la présence du maire (Lr) de Saint-Gratien, Julien Bachard, ainsi que de Karine Berthier, deuxième adjointe au maire en charge de la culture.
Une seconde vie
La statue d’Andromède (environ 6 tonnes) sera prochainement déplacée par l’entreprise du bâtiment Alcance, de son emplacement actuel, à l’angle de l’avenue Terré et l’avenue Gabriel-Péri, au parvis de la mairie, place Gambetta, sur un socle préalablement réalisé par la ville.
Sa restauration, à partir d’une statuette en bronze identique à l’originale, prévue pour début 2025, nécessitera des moyens à la fois financiers et techniques, que l’Asgvo et Art en ville prendront en charge.
Celle-ci sera assurée par le restaurateur Dan Robert, à qui il incombera désormais de redonner forme à la statue.
À l’issue de la restauration, la statue devrait retrouver sa splendeur d’origine, c’est-à-dire, principalement, ses membres inférieurs et ses mains.
Si tout se passe comme prévu, la « nouvelle » statue sera inaugurée à la prochaine édition des Journées européennes du patrimoine.
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