Débroussailler les friches municipales avec des chèvres et des moutons. Un concept qui a mis du temps à voir le jour à Argenteuil (Val-d’Oise). Il s’agit de terrains en gestion différenciée. Un réel problème, car la commune ne sait pas forcément quoi en faire.
Il s’agit d’endroits qui demandent un certain temps d’entretien et qui posent problème lorsque la végétation empiète sur le voisinage ou sur le trottoir. À cause des restrictions budgétaires, les friches étaient entretenues par des prestataires sur un planning pluriannuel de quatre ans. Ce qui leur laissait le temps de pousser en masse.
Préparer les terrains
« L’idée, c’était de mettre en place l’éco pâturage. À chaque fois que j’en parlais, on me rigolait au nez parce que bon, Argenteuil garde son étiquette de banlieue à problèmes. Mais je n’ai pas cédé », raconte Marie-Amélie Martin de la direction Espace public, Mobilité et Transition Écologique d’Argenteuil.
Elle a donc fini par prendre contact avec Émeline Dufour, la bergère de l’association Les Prés des cités, pour y remédier.
Cinq friches d’Argenteuil ont été sélectionnées pour l’éco pâturage. Deux sont déjà ouvertes. Une sur la rue de Poitou et une sur la rue des Pêchers.
La troisième, en centre-ville, sera mise en place le 5 août. Tandis que les deux dernières, prévues pour le 22 août, sont encore en réflexion.
Ce concept, très technique, demande du temps et de l’investissement. Il faut préparer le terrain avant l’arrivée des animaux. Il faut installer une clôture à la fois au niveau du voisin, mais aussi côté route. Et il ne faut pas oublier de vérifier que chaque bout de clôture soit bien fermé. Attention aux échappées d’ovins et de caprins.
Il faut également monter un cabanon pour leur créer un petit abri en cas de pluie ou de mauvais temps. À savoir que les chèvres ne supportent pas la pluie et le vent. Bien que l’établissement régional de l’élevage autorise les abris dits naturels comme les grottes, les haies ou les arbres, Émeline Dufour préfère prendre ses précautions en ce qui concerne les questions d’éthique avec la présence d’un cabanon.
Un réel intérêt social
Bien que la bergère passe voir ses animaux au moins tous les 15 jours, le voisinage s’investit également dans l’entretien. Lorsque les deux chèvres sont arrivées sur la friche de la rue des Pêchers, la voisine est directement venue les voir et leur a donné des noms : Cannelle et Clémentine.
Elle a ensuite réalisé une affichette avec leur photo pour que tout le monde puisse les reconnaître.
« Il n’y a que les chèvres qui ont des noms, car les brebis viennent tout juste d’arriver et la voisine est partie en vacances. Ce sera la surprise à son retour », s’exclame Émeline Dufour. Cette voisine a maintenant un accès au cadenas, ce qui lui permet de venir rendre visite aux animaux, mais aussi d’intervenir en cas de problèmes.
La présence d’animaux dans un quartier d’Argenteuil renforce le lien social. « J’ai un ami qui habite un peu plus loin dans la rue et qui m’a dit, les chèvres c’est super. Les gens ne se connaissent pas tous dans le quartier et ça leur permet de communiquer autour d’un même lieu. Ça crée un lieu d’échange et de rencontre », se réjouit Marie-Amélie Martin.
L’association
L’association Les Prés des cités possède deux pied-à-terre : Beauvais et Longjumeau. Ce qui leur permet de couvrir toute l’Île-de-France. Leurs chèvres et moutons naissent au sein de leur ferme, dans les Deux-Sèvres. Les animaux commencent leur vie en tant que star en participant à des événements.
L’association fait découvrir au grand public, les bébés pour la prise de biberon et les chèvres pour la traite. Un concept ludique et pédagogique qui a lieu dans des fermes ou encore des écoles. Lorsqu’ils ne peuvent plus être utilisés pour les représentations, Émeline la bergère les emmène en écopâturage pour finir leur vie.
Après être passées par ce côté « show-business » elles n’ont pas peur de l’homme et sont très sociables. Un réel avantage, car lorsque les gens viennent les voir, elles descendent tout de suite le terrain.
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