Plombée par une dette abyssale de plus de 700 000 €, l’association qui gère la résidence autonomie de la forêt de Carnelle n’arrive plus à faire face.
Cette institution de Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), fondée en 1983 et qui accueille 53 personnes âgées, va se déclarer en cessation de paiements. Une première étape en attendant la liquidation judiciaire qui devrait être prononcée par la justice avant la fin de l’année.
Cessation de paiements
Pour la Ville, cette procédure est dans le droit-fil du projet de municipalisation dévoilé lors du conseil municipal du 4 février 2024.
« Au 1er janvier 2025, la résidence sera toujours là, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Ceux qui disent qu’elle va fermer mentent. Il y aura un transfert de compétence de l’association à la Ville », veut rassurer Jean-Michel Aparicio, le maire (Dvg) de Beaumont.
Il rappelle aussi qu’en 2020, à son arrivée aux commandes de la Ville, la résidence avait accumulé plus de 500 000 € de dettes : « L’opposition disait qu’il y avait de l’argent sur le compte. En effet, il y avait 120 000 €… et 500 000 € de factures impayées », raille l’édile.
Effacer l’ardoise
En février, le vote d’une subvention de 300 000 € par le conseil municipal avait permis d’éponger une partie de la dette et de payer certaines factures. La cessation de paiements puis la liquidation devraient ainsi effacer l’ardoise de la résidence et permettre à la municipalité de reprendre l’activité sur des bases plus saines.
« Notre priorité, ce sont les 53 résidents, martèle Jean-Michel Aparicio. Nous sommes toujours soutenus par le Conseil départemental et l’Agence régionale de santé (Ars). Ce sont eux qui nous ont conseillé de passer par la procédure de cessation de paiements. »
Manque de clarté
Dans les rangs de l’opposition, on dénonce un manque de clarté de la majorité sur ce dossier.
Pour Pierre Foirest, adjoint aux finances de l’ex-maire (Udi) Nathalie Groux, il est difficile de se prononcer sur l’état de la résidence au regard du peu d’éléments communiqués.
« Nous n’avons aucun document concernant les finances alors que nous les réclamons depuis six mois, peste celui qui siège aujourd’hui dans l’opposition. J’ai envoyé une lettre recommandée au maire, mais pas de réponse. Il a parlé de »cadavres dans le placard ». J’aimerais bien savoir lesquels. La Ville refuse de nous donner des infos, ce n’est pas normal. »
Personnels licenciés
Un constat partagé par son collègue (Dvg) minoritaire Xavier Renou : « On aimerait avoir des chiffres, des bilans comptables des dernières années, mais la Ville les cache. Soit il y a un loup, soit il n’y a aucun projet concret. »
Autre problème : le licenciement à venir du personnel de la résidence, consécutif à l’arrêt de la dotation pour les salaires des soignants par l’Ars. « On se débarrasse des soignants et des résidents les plus dépendants. Pour certains, c’est très brutal », regrette Xavier Renou.
L’élu travaille à un projet alternatif « qui permettrait de résorber le déficit sans léser les fournisseurs et [de maintenir les] résidents les plus dépendants et des soignants ».
Chantier colossal
Quant aux travaux nécessaires à la réhabilitation du bâtiment, ceux-ci avaient déjà été chiffrés à plus de 5 millions d’euros.
Une somme colossale et un chantier qui devrait durer au moins quatre ans. Inenvisageable pour la commune qui réfléchit à d’autres solutions… et regarde vers le Cnefases.
« On a une surface suffisante (au Cnefases, ndlr), assure Jean-Michel Aparicio. Cela reste une hypothèse. La décision sera prise en fin d’année. »
Pas de quoi rassurer pour autant ses opposants : « Je ne suis pas confiant quant à la pérennité de cette résidence. Il faut un projet derrière et pour l’instant, on ne voit rien », lâche Pierre Foirest.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
DMJ Archives : Préservation de l’histoire locale à travers les sites d’archives
DMJarchives.org représente une véritable institution dans le domaine de la préservation de l’histoire locale en Île-de-France, en offrant une multitude de documents archivés.
Engagement envers la préservation
Engagé dans la sauvegarde de la richesse culturelle et patrimoniale de la région IDF, DMJ Archives offre un accès inestimable à une vaste gamme de sites d’archives.
Grâce à son partenariat avec l’Association des Maires Franciliens, cette plateforme s’érige en gardien vigilant de la mémoire collective, permettant à chacun d’explorer les trésors archivés de l’Île-de-France.
Exploration des sites d’archives
Organisés par territoire, les sites d’archives disponibles sur DMJarchives.org permettent une immersion approfondie dans l’histoire de chaque ville et commune francilienne.
De la reconstitution des sites internet locaux aux documents numériques, cette plateforme offre une mine d’informations pour les chercheurs, étudiants et passionnés d’histoire.
Un lien avec le passé
En embrassant les technologies numériques, DMJ Archives transcende les barrières temporelles, offrant à tous la possibilité de se connecter avec le riche passé de l’Île-de-France.
En explorant les sites d’archives sur DMJarchives.org, chaque visiteur est invité à devenir un acteur de la préservation de l’histoire locale, contribuant ainsi à préserver et à transmettre ce précieux héritage pour les générations futures.
Conclusion détaillée
Dans un monde en constante évolution, DMJarchives.org demeure un phare de stabilité, un témoin fidèle du passé de l’Île-de-France.
En explorant cette mémoire collective, nous sommes invités à nous immerger dans les récits et les souvenirs qui ont façonné notre région, à en apprendre davantage sur notre héritage commun et à mieux comprendre notre place dans l’histoire locale.
Pour découvrir plus sur l’histoire de l’Île-de-France à travers les sites d’archives, rendez-vous sur DMJ Archives.