6 juin 1944 – 6 juin 2024 : 80 ans ont passé depuis le Débarquement sur les plages normandes par les troupes alliées composées principalement d’Américains, d’Anglais et de Canadiens afin d’ouvrir un nouveau front en Europe de l’ouest face à l’Allemagne nazie.
Les 177 Français du commando Kieffer
Et parmi ces miliers d’hommes, 177 Français qui composent le commando Kieffer. Ils se jettent à l’eau sur la plage de Colleville-sur-Orne (Sword Beach) avec pour objectif de prendre le casino de Ouistreham, bunkerisé et devenu le siège du commandement ennemi.
La Ville de Cormeilles-en-Parisis, dans le Val-d’Oise, a un lien particulier avec le commandant Philippe Kieffer, qui avait rejoint en 1940 l’Angleterre à l’appel du général de Gaulle de continuer le combat. Cet officier qui formera les premiers commandos marine français, inspirés des commandos britanniques, s’est en effet installé à Cormeilles après la guerre.
Une stèle
Une stèle lui est dédiée, dans la rue du Commandant-Kieffer. Et le lycée récemment construit porte aussi désormais son nom. L’occasion de rendre hommage à ce « héros cormeillais » à travers une exposition que le public aura pu découvrir sur les grilles du marché, au lycée et en mairie.
Mais le grand moment fort a été le samedi 25 mai lors d’un hommage rendu par la Ville aux côtés des associations Overlord, 80 ans de la Libération, Commandant Philippe Kieffer, et le Souvenir Français, aux six hommes d’équipage du bombardier B-26 Shopworn Angel.
Le Shopworn Angel abattu
Cet avion allié fut abattu par la DCA le 28 mai 1944. Il avait pour mission de détruire le pont ferroviaire reliant Sartrouville à Maisons-Laffitte. Touché, l’avion tombe à Cormeilles. « Il a juste le temps de lâcher ses bombes sur l’objectif avant de s’écraser quelques minutes plus tard, à 11h50 précises, dans un champ de la rue des Tartres (actuel n°14).
Les membres de l’équipage réussissent à s’éjecter de l’appareil à l’exception du Sergent Edwin Hickey qui décède dans le crash. Tous sont repris par les Allemands sauf le pilote, le lieutenant Woodrum, qui se pose sur un pavillon de Carrières-sur-Seine. Aucune victime civile n’est à déplorer mais des débris du crash sont retrouvés jusque dans la cour de l’école Jules-Ferry. Le pont est partiellement endommagé par ce raid. Il sera totalement détruit lors d’une troisième journée de bombardement le 24 juin 1944 », explique la mairie de Cormeilles.
La famille et l’ambassade Us
Pour rendre hommage aux six hommes d’équipage, un totem a été dévoilé rue des Tartres, en présence du maire de Cormeilles-en-Parisis et vice-président du Conseil départemental, Yannick Boëdec (Dvd), Michael et Hank Woodrum, fils d’Henry Woodrum, pilote du bombardier, d’Hilary Dabney, petite fille de Ed. Hickey, de Christine Berty, fille de Pierre Berty qui a hébérgé Henry Woodrum, et d’Alexandre Berty, petit fils de Pierre Berty. La Ville a également eu l’honneur d’accueillir le colonel Jake Brittingham, attaché de l’Air auprès de l’Ambassade des États-Unis, représentant l’ambassadrice.
S’en est suivi le vernissage des expositions sur le commandant Kieffer puis une conférence sur le crash du bombardier. La mairie souligne qu’il a fallu un peu plus d’un an de recherches à l’association Overlord pour retracer l’histoire du B-26. « Par chance, son président, Tom Dauphin, qui a notamment épluché le site des archives militaires américaines, a pu faire traduire les mémoires du pilote du bombardier américain, le lieutenant Henry Woodrum ».
À quoi ressemblait Cormeilles en août 1944 ? Comment s’y organisait la vie ? Les commémorations du 80e anniversaire du Débarquement se poursuivront au fort en septembre avec la reconstitution immersive « Cormeilles au temps de la libération ».
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