, Législatives : en Seine-Saint-Denis, les divisions de LFI laissent un espoir à la droite

Législatives : en Seine-Saint-Denis, les divisions de LFI laissent un espoir à la droite

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Il y a deux ans, l’alliance des gauches avait réussi son raz-de-marée annoncé en Seine-Saint-Denis, la NUPES remportant les 12 sièges du département , une première depuis 1981. Trois députés de la majorité présidentielle, et deux représentants de la droite y avaient même perdu leur siège, dont le président du groupe UDI Jean-Christophe Lagarde, ancien maire de Drancy battu sur ses terres après 20 ans à l’Assemblée Nationale.

A l’annonce de sa dissolution par Emmanuel Macron, et après l’accord des partis de gauche pour former le Nouveau Front Populaire, l’histoire semblait partie pour se répéter dans cette banlieue rouge. D’autant que la préférence du département s’est confirmée lors du scrutin européen, la Seine-Saint-Denis plaçant LFI en tête avec 37,13 % des voix et l’ensemble du bloc de gauche y totalisant 56,55 %. Loin derrière, le RN y atteint la deuxième place avec 16,89 % des suffrages exprimés, et le parti présidentiel, 8,31 %.

Pourtant, les divisions au sein de la LFI menacent désormais de faire exploser ce bastion. En effet, deux des députés sortants, Alexis Corbières et sa compagne Raquel Garrido, qui avait justement pris le siège de Jean-Christophe Lagarde, ne seront pas investis par le Nouveau Front Populaire . Leurs voix dissidentes au sein du mouvement, où ils se sont opposés à la ligne tenue par Jean-Luc Mélenchon, leur ont valu, à la surprise générale, de se voir remplacés dans leurs propres circonscriptions. Une décision qui n’a pas été acceptée par les intéressés, qui ont choisi de se présenter malgré tout, en dissidence.

L’enjeu de la 5e circonscription

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Dans la 7e circonscription du département (Bagnolet et Montreuil), Alexis Corbières, soutenu notamment par le maire de Montreuil Patrice Bessac, s’opposera ainsi à la médecin urgentiste Sabrina Ali Benali, investie par l’union. Ici, le risque pour la gauche de perdre un siège est faible, puisqu’Alexis Corbières y avait été élu dès le premier tour il y a deux ans, avec 62,94 % des voix. Même en cas de division du vote entre les deux candidats, il semble donc presque impensable qu’aucun des deux ne se retrouve au premier tour.

L’affaire est plus compliquée dans la 5e (Bobigny, Drancy et Le Bourget). Raquel Garrido y est soutenue par le président du PS Olivier Faure et par le maire de Bobigny Abdel Sadi, son suppléant, mais concurrencée par Aly Diouara, fondateur du collectif citoyen « La Seine-Saint-Denis au coeur » qui bénéficie de l’étiquette Nouveau Front Populaire. Elle avait dû aller jusqu’au second tour, talonnée par Jean-Christophe Lagarde (UDI) qui y avait obtenu 46,51 % des voix. Si celui-ci ne se représente pas, étant frappé d’inéligibilité, c’est sa compagne et actuelle maire de Drancy Aude Lagarde, qui a choisi de prendre la relève.

Les maires de droite sur le front

Dans le département, ce n’est pas la seule figure politique de droite à tenter sa chance : sur la 12e (Livry-Gargan, Montfermeil et le Raincy), le maire de Montfermeil Xavier Lemoine (DVD), a choisi de briguer le siège du député sortant Jérôme Legavre (LFI), qui en 2022 avait arraché in extremis la place de Stéphane Testé (LREM) à 51,11 % des voix au second tour. Cette fois-ci, et comme dans 9 des 12 circonscriptions du territoire, aucun candidat de la majorité présidentielle ne brigue le siège, laissant la possibilité au maire de la plus grande ville du canton de créer la surprise.

Enfin, Philippe Dallier, maire des Pavillons-sous-Bois et secrétaire départemental LR, sera candidat comme suppléant de l’ancien député Alain Ramadier (2017-2022). Le duo tentera de récupérer le siège de la 10e circonscription, dont les trois (Aulnay-sous-Bois, Bondy et les Pavillons-sous-Bois) ont toutes une municipalité de droite. Elle avait malgré cela été remportée en 2022 à 55 % (au second tour) par Nadège Abomangoli (LFI).

De son côté, le RN présente bien un candidat dans les 12 circonscriptions, malgré des scores aux derniers scrutins qui ne leur laissent que peu d’espoir d’atteindre un second tour.

Les différents candidats ont désormais deux semaines pour rallier leurs soutiens, alors que l’abstention est particulièrement forte dans le département. Aux dernières législatives, moins de 39 % des électeurs avaient fait le déplacement. Pour les élections européennes du 9 juin, ils étaient toutefois un peu plus nombreux, la participation s’élevant à 43,33 % des inscrits.

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