
Le compte à rebours est lancé. En dissolvant l’Assemblée nationale dimanche 9 juin 2024, après la large défaite de son camp aux Européennes, Emmanuel Macron a plongé la France dans un contre-la-montre crispant. Les 30 juin et 7 juillet prochains, des législatives anticipées auront lieu. Et celles-ci pourraient bien redessiner le visage politique du pays dans des dimensions complètement inattendues il y a encore quelques jours. Dans les Hauts-de-Seine, seul département de l’hexagone où la majorité présidentielle est arrivée en tête, chaque minute est décisive quant à l’avenir des treize députés sortants et celui de ceux qui veulent prendre leur place.
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Une percée de la gauche à bonifier
Les candidatures devront être déposées en préfecture dimanche, au plus tard. Puis il ne restera ensuite que deux semaines pour faire campagne avant le premier tour. Une maigre fenêtre de tir pour s’organiser. Notamment pour les partis de la gauche qui ont acté, lundi 10, dans la soirée, un accord de principe.
Arrivé deuxième dans le département dimanche soir, avec 16,54 % des suffrages, le PS espère peser. Tout comme La France insoumise (LFI), troisième, avec 15,77 %. Ensemble, les partis de gauche cumulent plus de 42 % des voix dans le département.
Elsa Faucillon (PCF, 1re circonscription), Francesca Pasquini (ex-EELV passée Générations, 2e circonscription), Sabrina Sebaihi (EELV, 4e circonscription) et Aurélien Saintoul (LFI, 11e circonscription) devraient ainsi être candidats.
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8 candidats de la majorité présidentielle et autant de prétendants à la réélection ?
Pour les huit parlementaires sortants de la majorité présidentielle, l’enjeu est de taille, aussi. Si la liste de Valérie Hayer (Renaissance) a remporté le scrutin européen dans les Hauts-de-Seine, en obtenant 19,55 % des suffrages exprimés, le parti a perdu près de 14 points par rapport aux élections européennes de 2019.
Parmi les prétendants à la réélection, le destin du plus jeune Premier ministre de l’histoire de la Ve République, Gabriel Attal, réélu député de la 10e circonscription en juin 2022, sera particulièrement scruté.
D’autres, comme Maud Bregeon sur la 13e, Pierre Cazeneuve sur la 7e, Céline Calvez sur la 5e et Constance Le Grip sur la 6e sont déjà sur le pont. « C’est reparti ! Merci à tous les élus, militants et forces vives de notre circonscription présents à mes côtés. Faire de la politique, c’est aimer les élections et entendre le choix des électeurs », écrivait notamment la porte-parole macroniste sur X, lundi.
« Jamais je ne me résoudrai à ce que les extrêmes gouvernent notre pays. Je suis républicain et combatif. J’aime cette circonscription où je suis né, j’ai grandi et où je suis élu depuis 10 ans. C’est plus déterminé que jamais que je suis à nouveau candidat pour être votre député », a, lui, promis Pierre Cazeneuve.
Une « mise en retrait », un classement sans suite et un retour à l’Assemblée au creux de l’été. Accusé d’avoir consommé de la cocaïne, avant et après son élection – ce qu’il a reconnu -, le député Renaissance, Emmanuel Pellerin, sera également sur la ligne de départ. Il l’a annoncé lundi sur X.
Jean-Louis Bourlanges ne se représentera pas
Le septuagénaire et unique candidat sortant du Mouvement démocrate (MoDem) des Hauts-de-Seine, Jean-Louis Bourlanges, a pour sa part confié au Figaro qu’il ne briguerait pas sa succession. « J’avais de longue date décidé qu’en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, je ne me représenterais pas », a-t-il d’ores et déjà annoncé.
Philippe Juvin, seul candidat LR sortant du département, devrait, lui, bien être candidat. Encore peu connu localement, le Rassemblement national (RN) devrait enfin continuer de grignoter du terrain dans l’un des rares territoires où il n’est pas arrivé en tête en Européennes, en présentant des candidats dans chaque circonscription.
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